Luanda - Le ministre des Relations Extérieures, Téte António, a souligné la contribution notable du journaliste Ismael Mateus, décédé mardi, au développement des médias angolais.
Ismael Mateus a perdu la vie dans un accident de la route, à Luanda.
Dans une note de condoléances envoyée à l'ANGOP, le ministre Téte António apprécie également sa performance en tant que communicateur et ancien membre du Conseil de la République.
Il affirme qu'Ismael Mateus a consacré une partie de sa vie professionnelle au journalisme, en travaillant à la Televisão Pública de Angola, à la Rádio Nacional de Angola et, jusqu'à sa mort, en tant que présentateur de l'émission « Visão de Ismael Mateus » sur TV Girassol.
"En ce moment de douleur et de deuil, le Ministère des Relations extérieures adresse au Ministère des Télécommunications, Technologies de l'Information et Communication Sociale, à la Télévision Publique d'Angola, à TV-Girasol, à la Rádio Nacional de Angola et en particulier à la famille endeuillée, ses condoléances», peut-on lire dans le document.
Il promet que le journaliste Ismael Mateus restera toujours dans les mémoires et il sera honoré pour son engagement et son dévouement au développement du journalisme angolais.
Journaliste depuis 1981, Ismael Mateus est né à Luanda, le 6 juillet 1963.Il a été membre fondateur de l'Union des journalistes (UJA) et membre de l'Union des écrivains angolais.
Depuis 1985, il publie des articles d'opinion, initialement sur la Radio Nationale d’Angola (RNA), sous les titres "Dia a Dia na Cidade" et "Bué de Bocas".
À la Radio Luanda Antenne Commerciale (LAC), il a écrit pour la rubrique "Recados para o meu Chefe” (Messages pour mon patron).
Plus tard, il publiera des articles d'opinion dans les journaux Angolense et Cruzeiro do Sul et dans l’hebdomadaire « Semanário Angolense ».
Il a publié son premier livre en 1992, le recueil de textes radiophoniques "Bué de Bocas", dans une édition d'Edipress. Il a également sorti l'œuvre "Ascensão e Queda, de Bartolas Matias”
En 2000, il a été coordinateur du recueil de textes « Angola, Festa e o Luto », lancé à l'occasion du 25e anniversaire de l'indépendance nationale.
En 2001, par l'intermédiaire de la maison d'édition Nzila, il publie son premier roman intitulé "Os tempos de YaKalaya”.
À partir des entretiens qu'il a réalisés à LAC, à l'occasion du décès de Jonas Savimbi, l'éditorial Nzila a publié, en 2002, le livre « UNITA que Futuro ? ». En 2003, chez le même éditeur, il a publié le livre « Sobras de Guerra ».
ART/LUZ