Luanda - Le ministre d'État et chef de la Maison militaire du Président de la République, Francisco Pereira Furtado, a salué lundi la nécessité d'une implication croissante des femmes dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits.
Francisco Pereira Furtado s'exprimait à l'ouverture d la première formation sur la défense et la sécurité nationale dans une perspective des femmes, qui se déroule jusqu'au 31 mars, dans le cadre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU, du 31 octobre 2000.
La résolution 3125 sur les femmes, la paix et la sécurité crée une base politique internationale qui soutient la promotion et la défense de la transversalité de la dimension de l'égalité des sexes, permettant aux femmes d'assumer un rôle de premier plan pendant et après les conflits.
Le général Francisco Furtado a informé qu'il y avait des preuves dans le pays d'une prise de conscience croissante de l'importance de l'intégration et de la participation des femmes dans les différents domaines de la défense nationale, notamment dans les Forces armées.
Il a souligné que les questions liées aux femmes, aux conflits, à la paix, à la sécurité nationale et publique et à la violence communautaire et domestique gagnaient de plus en plus d'espace, car elles sont désormais considérées comme des victimes mais aussi essentielles dans la prise de décision.
Dans le contexte actuel de mutations géopolitiques, l'actualisation et la consolidation des connaissances doivent être permanentes et généralistes et concerner tous les citoyens.
Pour le ministre d'État, les actions de formation et d'information doivent occuper une place privilégiée dans la formation des comportements et des attitudes face aux scénarios complexes qui peuvent se présenter.
Il a déclaré que l'État angolais n'a jamais négligé la participation des femmes, réservant au sexe féminin, depuis les débuts de la lutte de libération nationale et dans la défense de la patrie, des postes importants dans les différents organes qui composent le système de la Défense et la sécurité nationales.
Selon le ministre d’État, bien que la loi sur le service militaire n'oblige pas le recrutement des femmes, environ quatre mille femmes font partie des Forces armées angolaises (FAA) et 16 mille sont dans la police nationale, occupants des postes de général et commissaire, officiers supérieurs et subordonné dans les différentes spécialités et les effectifs ont tendance à augmenter.
Le Chef de la Maison militaire de la Présidence de la République a déclaré que les femmes étaient de ferventes défenseuses de la préservation de la paix, dans la gestion et la résolution des conflits, car ce sont elles qui souffrent le plus des effets négatifs des conflits.
Il a rendu hommage aux femmes angolaises à l'occasion du mois de mars pour être "des êtres courageux, mystérieux, intuitifs, sensibles, vertueux, intelligents, délicats, gracieux et sages".
À l'initiative de l'Institut national de la défense (IDN), le cours est promu en partenariat avec les institutions publiques portugaises et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).
Des sujets tels que « La question du genre dans les corps de défense et de sécurité », « La perspective de la participation de la femme dans les opérations de paix » et « La condition des femmes dans les corps de défense et de sécurité » seront abordés durant la formation.