Luanda - L'importance de l'activité crématoire dans la protection de l'environnement et contre les sources possibles d'infection, en particulier lorsque la mort est causée par une maladie infectieuse, a été soulignée mardi par la ministre de la Santé, Sílvia Lutucuta.
La gouvernante a tenu ces propos devant les députés de la 1ère, 5e et 6e commission de l'Assemblée nationale, qui ont approuvé le même jour à l'unanimité la proposition de loi sur la crémation, à soumettre, dans les prochains jours, à l'Assemblée plénière du Parlement, pour le vote final.
Elle a assuré que, du point de vue sanitaire, le texte aidera dans des situations drastiques de calamité, soulignant que les autorités sanitaires du pays ont des responsabilités accrues pour protéger la santé humaine.
La dirigeante a déclaré que la demande pour ce type de service a augmenté ces derniers temps et a indiqué que, maintenant, pour des raisons de santé publique, le pays a besoin d'une législation qui apporte un certain soutien à la prise de décision, notamment en cas d'épidémie, au moment où la situation devient incontrôlable.
Selon Sílvia Lutucuta, la Covid-19 a créé des situations très difficiles dans le monde entier, comme en Inde, où même s'ils avaient des cimetières, ils n'avaient plus d'espace pour enterrer les corps.
Le projet de loi sur la crémation vise à assurer la mise en œuvre de cette pratique d'une manière qui ne nuise pas à la santé publique.
La proposition définit le régime juridique de la crémation des cadavres non enterrés ni exhumés, des ossements, des fœtus morts, des pièces anatomiques et de l'exercice de l'activité crématoire.
Selon le document, la demande de crémation est demandée par le conjoint ou partenaire du partenariat reconnu, pays, descendants, frères ou oncles de la personne décédée.
Il appartient aux autorités judiciaires et sanitaires de surveiller l'activité du crématoire, et celle-ci doit être exercée dans des établissements disposant d'un équipement approprié et respectant les dispositions prévues par la loi et les autres législations applicables.
La ministre de la Santé a annoncé que le règlement sera approuvé en temps voulu par le Conseil des ministres.