Luanda - Le ministère de la Défense nationale et des Vétérans de la Patrie formera, à partir de cette année, des cadres de partis politiques, pour leur doter des connaissances sur les questions de défense et de sécurité.
C’est ce qu’a annoncé mercredi le ministre de la Défense nationale et des Vétérans de la Patrie, João Ernesto dos Santos, justifiant que le secteur qu'il dirige est républicain et transversal, et qu'il est de la responsabilité de l'État de former des cadres, surtout des jeunes, qui dans le l'avenir, peuvent occuper des postes de responsabilité politique dans le pays.
Selon le gouvernant, qui s'exprimait à la cérémonie d'ouverture de l'année pédagogique 2021 de l'Institut de la défense nationale (IDN), son secteur envisage également former des professionnels liés au domaine de la communication, afin de donner un traitement correct aux questions liées à la défense et à la sécurité, de manière à tenir la société bien informée.
«Il est donc de la plus haute importance que nous accordions une attention particulière à la formation des jeunes qui, peut-être, pourraient occuper demain des postes de responsabilité politique dans le pays. Nous entendons également contribuer à la préparation de ceux qui, pour des raisons professionnelles, sont en contact avec des questions liées à la défense et à la sécurité », a-t-il souligné.
A l'occasion, le ministre a défendu l'amélioration des conditions de travail et d'organisation de l'institution, notamment une plus grande autonomie financière et l'acquisition de nouvelles installations, dans le but de répondre aux besoins actuels.
«Le ministère défend auprès d'autres institutions de l’Exécutif, dans le sens de mettre à la disposition un nouveau bâtiment qui correspond le mieux à l’exercice de la fonction sociale de l'institution. Avec l'approbation du nouveau statut organique, il sera également impératif que l'IDN recoure à l'appel d'offres public pour l'admission de nouveaux salariés, pour compléter son personnel », a-t-il ajouté.
L'acte a été témoigné par le secrétaire d'État à la Santé publique, Franco Mufinda, entre autres responsable.