Huambo - Le président de l'UNITA, Adalberto Costa Júnior, a appelé vendredi, à Huambo, au renforcement du dialogue institutionnel et de la consultation sociale, pour mettre fin aux cas d'intolérance politique «qui existent encore dans tout le pays».
Selon le leader du plus grand parti d'opposition en Angola, lorsqu'il a ouvert la IIe réunion ordinaire de la Commission politique au niveau de la région Centre-Sud de l'Angola, c'est à travers un dialogue franc et ouvert que la confiance et le respect pour la différence seront construits.
Pour cette raison, Adalberto Costa Júnior a défendu de dépolitiser les institutions et, par conséquent, mettre en œuvre de la réforme de l'État, comme facteurs indispensables pour lutter contre la pauvreté et promouvoir le développement économique.
Il a également souligné la nécessité de renforcer continuellement le processus de réconciliation nationale pour promouvoir la paix sociale.
Selon l’homme politique, l'UNITA est en faveur de la décentralisation administrative et continue de défendre la tenue des élections municipales, dans la mesure où elles constituent l'un des facteurs de la réforme de l'État.
L'événement, qui réunit les députés à l'Assemblée nationale et les délégués des provinces de Benguela, Bié, Cuando Cubango, Cuanza Sul, Cunene, Huambo, Huíla et Namibe, prendra fin ce samedi.
Avant le début des travaux, la Présidente de Lima, Helena Bonguela, a nommé et installé les responsables de cette organisation de femmes dans les provinces de Benguela, Bié, Cuando Cubango, Cunene, Huambo, Huíla et Namibe.
Lors des dernières élections générales du 23 août 2017, l'UNITA avait obtenu, dans la province de Huambo, 213.858 voix, après avoir élu deux des cinq députés prévus.