Luanda - La loi sur le régime général des activités des institutions financières, approuvée vendredi, dans la généralité, par le parlement, institutionnalise le Conseil des superviseurs financiers, en vue de matérialiser la fonction macro-prudentielle du système financier national.
L'accent est mis sur la stabilité du système financier national et son harmonisation avec les meilleures pratiques internationales, à travers le renforcement de la capacité d'action des entités de régulation et de supervision.
Le document, approuvé par 153 voix pour, aucun contre et six abstentions, se traduit par un instrument juridique fondamental pour l’action de ces entités, en tenant compte de la nécessité continue de renforcer et de dynamiser l'économie, conformément à la mise en œuvre d'un ensemble de réformes structurelles.
Pour cette raison, le texte assure une transposition adéquate dans le cadre juridique national des pratiques internationales de référence, conduisant à la consolidation d'une réglementation efficace et à une surveillance harmonieuse du système financier.
Lors de la présentation de la proposition aux députés, le gouverneur de la Banque nationale d'Angola (BNA), José de Lima Massano, a expliqué que document apporte une approche intégrée concernant la typologie et la classification des institutions financières et le traitement juridique de la nature de leurs activités.
Il introduit un cadre juridique qui renforce le sentiment de capitalisation adéquate des institutions financières et la libre et saine concurrence des marchés basée sur la divulgation, par les institutions financières, d'informations opportunes, exactes, comparables et crédibles.
Dans sa préparation, selon José Massano, il a été fait référence au principe d'empêcher la formation de systèmes financiers parallèles échappant au contrôle des autorités compétentes.
Il a souligné comme nouveauté la typification des caisses de crédit agricole-mutuel, visant à renforcer le crédit agricole, à améliorer le cadre des entreprises de micro-finance, à assurer un plus grand dynamisme dans le financement des petites et moyennes entreprises, ainsi qu'à augmenter les niveaux de l'inclusion financière.
Le responsable bancaire a ajouté que cela renforce les exigences d'agrément et de fonctionnement des institutions financières, ainsi que les critères d'évaluation des membres des organes du conseil d'administration et des organes de supervision.