Dallas – Le Président de la République, João Lourenço, a déclaré mardi, à Dallas, dans l'État américain du Texas, que la grande préoccupation de la plupart des pays africains est liée au défi de la dette publique, qui conditionne sérieusement l'exécution des programmes de développement.
S'exprimant à l'ouverture du 16ème Sommet des affaires États-Unis-Afrique, auquel il a également été invité en tant que premier vice-président de l'Union africaine, il a donc soutenu que cette dette doit mériter l'attention des institutions de crédit, afin que soit établi un certain équilibre entre les obligations envers le créancier et les impératifs de mise en œuvre des programmes de développement des pays africains.
D'autre part, le Chef de l’Etat angolais a dit qu'un vecteur important des relations de l'Afrique avec les États-Unis est le commerce, dans le cadre duquel ont été réalisées des opérations avec des avantages réciproques, et l'Afrique est en mesure, par cette voie, d'obtenir des revenus considérables pour la mise en œuvre de projets de développement socio-économique.
Il a souligné qu'il suivait avec attention et intérêt le processus de renouvellement de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA), car il s'agit d'un mécanisme important pour encadrer les échanges commerciaux, que nous voulons rendre de plus en plus inclusifs et flexibles, pour que l’on puisse en bénéficier des avantages réciproques tangibles.
João Lourenço a souhaité que les résultats des travaux de ce sommet soient dûment utilisés, afin que « ensemble, nous puissions construire un partenariat qui favorise le développement économique et social du continent africain et qui soit, en même temps, bénéfique aux institutions de crédit et investisseurs privés américains».
Le Chef de l'État angolais fait partie des entités gouvernementales africaines invitées au sommet, qui discutera, pendant quatre jours, des solutions pour renforcer la coopération commerciale entre les Américains et les Africains.
Le sommet est une initiative qui vise à discuter de solutions efficaces pour promouvoir des partenariats commerciaux durables entre les États-Unis et le continent africain, qui deviennent de plus en plus stratégiques et prioritaires dans la politique étrangère de l'administration américaine.
L'objectif principal de la réunion est de permettre aux dirigeants africains de contacter directement les décideurs des gouvernements et du secteur privé, afin de promouvoir des partenariats commerciaux durables entre les États-Unis et les Africains.
L'organisation du sommet prévoit de mettre sur la table des sujets d'importance capitale pour le renforcement de partenariats commerciaux mutuellement avantageux, avec un accent particulier sur le secteur agroalimentaire.
On espère que les pays africains établiront des ponts et des partenariats pour donner une plus grande cohérence à leurs projets de développement, en attirant les investisseurs américains vers les domaines agricoles, l'un des principaux moteurs de croissance des économies du continent.
Le 16e Sommet des affaires États-Unis-Afrique permettra d'approfondir la question des options de financement disponibles, par l'intermédiaire du gouvernement américain et des investisseurs institutionnels, ainsi que des banques américaines et africaines.
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