Luanda - Le Président angolais, João Lourenço, a déclaré mercredi, à Luanda, qu'il faudra croire, sans hésitation, dans la jeunesse, en lui offrant de réelles opportunités de participation active à la construction des sociétés pour solidifier une culture de paix durable et résiliente.
Le Chef de l'État angolais a fait cette déclaration à l'ouverture de la troisième édition du Forum Panafricain pour la Culture de la Paix - Biennale de Luanda, qui connaît la participation de plus de 850 invités.
Selon João Lourenço, c'est un devoir de créer des espaces de dialogue dans lesquels les jeunes doivent être écoutés, en présentant leurs idées et leurs contributions intégrées pour leur permettre d'être acteurs de changements vertueux.
"Je crois que si nous parvenons, avec quelques efforts, à atteindre cet objectif, nous aurons certainement aussi réussi à préparer des citoyens capables d'accepter la confrontation des idées au lieu de commencer la confrontation sur la base d'idées divergentes", a-t-il précisé.
C'est dans cette perspective que le Président de la République accorde « une importance centrale au dialogue intergénérationnel », qui, a-t-il ajouté, est devenu une référence centrale de la biennale.
Selon lui, ce dialogue intergénérationnel permet l'établissement d'un échange d'idées et d'un espace de dialogue au sein duquel la combinaison de la sagesse et de l'expérience des personnes âgées et de l'énergie créatrice des jeunes peut contribuer à faciliter le passage apaisé de témoin d'une génération à l'autre.
João Lourenço a mentionné que le continent africain est habité par une population majoritairement jeune qui, naturellement, a un ensemble d'aspirations et d'attentes, concernant son avenir, qu'il faut chercher à réaliser, en considérant toujours son rôle comme moteur de changement, de l’évolution du progrès, du développement, ainsi que de la construction de sociétés créatives et innovantes.
"La nature même des jeunes a sa propre dynamique et génère des approches et des visions différentes en fonction de chaque groupe générationnel, un fait qui doit toujours être observé, avec une grande attention, pour comprendre les besoins et les exigences de chaque temps", a-t-il déclaré.
Il a encore souligné la nécessité de trouver des solutions, dans la mesure du possible, « pour éviter les tensions sociales et les attitudes souvent imprégnées d'idées néfastes et de comportements socialement et civiquement inacceptables ».
La Biennale de Luanda réunit les présidents du Cap-Vert, José Maria Neves, de Sao Tomé et Príncipe, Carlos Vila Nova, et de l'Éthiopie, Sahle-WorkZewed, ainsi que le vice-président de la Namibie, Nangolo Mbumba, et le premier ministre de la Guinée équatoriale, Manuela Roka Botey.
ADR/BS