Ondjiva - Vingt mille 991 migrants, nationaux et étrangers, ont été arrêtés par la Police des gardes-frontières (PGF) au premier trimestre de cette année, à Cunene, alors qu'ils tentaient de traverser illégalement la frontière entre l'Angola et la Namibie, soit une augmentation de 1 695 par rapport à la période précédente.
L'information a été fournie ce mercredi à l'ANGOP par le spécialiste du département de communication institutionnelle et de presse de la Police nationale, Samuel Casaco, précisant que parmi les migrants, 20 973 sont Angolais, 18 étrangers et, parmi eux, 15 sont des Namibiens, deux Congolais démocrates et un Camerounais.
Il a expliqué que les Angolais interrogés, après des interrogatoires opérationnels, ont été libérés, tandis que les étrangers ont été envoyés au Service des migrations et des étrangers.
Selon la source, l'interrogatoire des contrevenants est le résultat de 1 570 violations frustrées à la frontière, dont 107 se sont produites aux bornes 12, 16, 19,5, 20, 21 et 22 sous le contrôle des sous-unités de Santa Clara, Okatale et Calueque.
Samuel Casaco a précisé que les infractions s'élèvent à 1.528 pour fraude fiscale, 39 pour contrebande de produits pétroliers et le reste lié à la contrebande de cigarettes et de whisky.
Dans le cadre de la lutte contre l'évasion fiscale, 29 véhicules, 12.075 litres de carburant, entre autres matériaux et accessoires de véhicules, matériaux de construction, ustensiles ménagers, chaussures et vêtements, boissons, aliments et cosmétiques ont été saisis.
Les dossiers des biens saisis ont été préparés et transmis au Service d'enquête criminelle et à l'Administration générale des impôts, pour les procédures légales.
La province de Cunene partage une frontière de 460 kilomètres avec la République de Namibie, dont 340 sont des frontières terrestres et 120 des frontières fluviales.
FI/LHE/SC/LUZ