Luanda - Le Président de la République, João Lourenço, a abordé lundi, l'état des relations de coopération entre l'Angola et les États-Unis d'Amérique, lors d'un entretien téléphonique avec le secrétaire d'État, Antony Blinken.
Avec le chef de la diplomatie américaine, le Président João Lourenço a également évalué la situation sécuritaire à l'Est de la République démocratique du Congo.
Relations entre l'Angola et les États-Unis
L'Angola et les États-Unis d'Amérique ont établi des relations diplomatiques formelles en 1993.
Le secteur énergétique est au centre des relations économiques entre les deux pays.
L'ex-ImBank américaine dispose d'une ligne de crédit pour soutenir les exportations américaines vers l'Angola.
La Chambre de commerce États-Unis-Angola se consacre à la promotion du commerce et des investissements entre les deux pays.
Lutte contre la corruption
Les États-Unis soutiennent l'Angola dans la lutte contre la corruption à travers plusieurs initiatives, notamment le programme du Département du Trésor, lancé en mars 2019, pour améliorer la capacité du pays à mettre en œuvre le régime de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (AML/CFT).
Coopération économique
Les entreprises américaines ont des investissements en Angola, notamment dans le secteur de l'énergie. ExxonMobil, Halliburton, Baker Hughes, Caterpillar, Chevron, Cummins, TechnipFMC et Tidewater sont tous représentées dans le pays.
En 2019, un consortium dirigé par Chevron a annoncé son intention d'investir plus de deux milliards de dollars dans l'exploration de nouveaux gisements de gaz naturel offshore et dans l'augmentation de la production des gisements existants.
L'Ex-ImBank américaine a signé un protocole d'accord avec l'Angola, en avril 2019, dans le but d'explorer des garanties pouvant atteindre quatre milliards de dollars pour soutenir les exportations américaines vers le pays.
Situation en RDC
Quant à la situation en RDC, malgré les efforts déployés, les attaques du M23 contre les forces armées de la RDC se sont multipliées ces dernières semaines, après avoir conquis plusieurs villes du front nord, multipliant ainsi le territoire sous son contrôle.
Cette détérioration de la situation sécuritaire force le déplacement d’un grand nombre de personnes, générant une profonde crise humanitaire.
ART/SB