Lubango (Angola) - L'Angola et la Namibie ont convenu d'étendre le fonctionnement du poste frontière de Santa Clara/Oshikango à 24 heures sur 24, à partir de 2023, afin d'augmenter la circulation des personnes et des biens entre les deux pays.
Actuellement, le mouvement frontalier se fait de 7h à 22h, ce qui limite la mobilité des deux peuples.
L'information est exprimée dans le communiqué final de la II Rencontre bilatérale entre le Service de Migration et Etranger (SME) de l'Angola et la Direction d’immigration et contrôle de la citoyenneté de la Namibie, tenue du 5 au 7 ce mois, à Lubango, province de Huíla.
Pour y parvenir, selon le rapport, en Angola, il existe déjà un processus en cours d'institutionnalisation du régime d'exploitation 24 heures sur 24 dans ce poste.
Compte tenu de la situation, la Namibie a suggéré de changer les heures d'ouverture actuelles de 07h00 à 22h00 à 08h00 à 22h00 jusqu'en avril 2023, date à laquelle entrera en vigueur le régime de 24 heures sur 24 heures jusqu'à la fin de l'année en question.
La partie angolaise a recommandé que la Namibie fasse une communication officielle pour formaliser l'invitation et les conditions ultérieures.
Les parties ont également convenu que les autorités angolaises envoient à l'homologue namibien une sorte de carte de résident pour permettre un meilleur contrôle des citoyens des deux républiques, en fonction de l'attribution de la carte de résident frontalier.
La réunion a recommandé que la question de l'harmonisation de la carte de résident frontalier soit formellement présentée comme une proposition d'ordre du jour de travail lors de la prochaine rencontre.
La deuxième réunion bilatérale du SME d'Angola et de la Direction d'immigration et contrôle de la citoyenneté de Namibie a principalement évalué des solutions pour améliorer la mobilité des Angolais et des Namibiens et l'état d'approbation d'un document pour le franchissement de la frontière commune entre résidents frontaliers.
L'Angola et la Namibie partagent un espace de 1 376 kilomètres carrés et depuis 2007, la circulation des personnes des deux pays dans cette zone est partiellement libre.