Luanda - Le Gouvernement angolais met en œuvre des programmes pour garantir des niveaux satisfaisants de dignité humaine à la population carcérale, a déclaré, ce jeudi, le secrétaire d'État à l'Intérieur, José Paulino da Silva.
Le responsable s'exprimait lors de la cérémonie d'ouverture de la Conférence internationale conjointe du Service pénitentiaire et de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, qui se déroule sous le slogan "Droit de vivre dans la dignité dans les prisons".
Selon le secrétaire d'État, en ratifiant les "Règles de l'ONU de Nelson Mandela", le gouvernement angolais a trouvé des solutions adéquates pour l'accès à la santé, à la nourriture, au logement, à la formation, à l'assistance juridique et familiale, pour transformer le prisonnier en un "homme nouveau".
Il a indiqué que le Service pénitentiaire (SP), un organe du ministère de l'Intérieur, s'engageait à garantir les droits fondamentaux des détenus, sur la base de la Constitution, de la Loi pénitentiaire et des règles minimales des Nations Unies pour le traitement des détenus: "Règles de Mandela".
Il a assuré que les actions du ministère de l'Intérieur, à travers le SP, visaient à sauvegarder le droit à l'alimentation, à l'assistance médicale et aux médicaments, à un logement décent, à l'hygiène personnelle, à l'habillement et à la literie, à la pratique de l'exercice et du sport, au contact avec le monde extérieur, à l'information, à la bibliothèque, à la religion et à la formation.
Selon lui, l'assistance alimentaire et médicamenteuse sont les piliers fondamentaux pour garantir la stabilité physique et mentale des détenus.
Il a assuré, au passage, qu'un effort gigantesque est fait pour la réactivation de l'activité agricole avec des petits pôles de développement, impliquant des entreprises privées pour renforcer l'alimentation des détenus.
José Paulino da Silva a noté que la perspective du SP est de rendre le service autonome dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage.
Le Service Pénitentiaire a actuellement sous son contrôle plus de 24 000 détenus, distribués dans 40 établissements pénitentiaires existants sur tout le territoire national.
Il a ajouté que l'organisme a mené un travail approfondi de portée régionale dans la formation de son personnel, dans le cadre de la législation en vigueur, en vue de l'humanisation des services.