Luanda - L'Exécutif a proposé, ce vendredi, la réduction du montant des licences de radios de 250 millions de kwanzas à 150 millions de kwanzas, dans le cadre du projet de loi sur l'exercice de l'activité de radiodiffusion, en discussion au Parlement.
Le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale, Manuel Homem, a informé les commissions spécialisées du Parlement qu'aux termes de la loi en vigueur, l'autorisation d'une radio au niveau national et international coûte 250 millions de kwanzas.
"Ce que nous proposons, c'est une réduction à 150 millions de kwanzas, c'est-à-dire que si pendant la période de validité de cette loi un peu plus de 50 radios sont apparues, nous pensons qu'avec la réduction, nous créerons les conditions pour l'émergence de d'autres Radios au niveau national et international", a-t-il admis.
Le ministre Manuel Homem a informé que le secteur suit l'émergence et le développement des radios, rappelant qu'actuellement, plus de 50 radios privées sont autorisées dans le pays.
Selon le dirigeant, le secteur s'est engagé à améliorer la pluralité et, parmi les différents facteurs qui contribuent à cet objectif, il a identifié la réduction des coûts pour l'octroi de licences aux radios à couverture nationale et internationale.
Il a précisé que les radios locales mentionnées ici sont celles à vocation commerciale. Selon le projet de loi, le capital social minimum des entités dont l'objet est l'exercice d'une activité de radiodiffusion est de 150 millions de kwanzas, pour les opérateurs à couverture nationale et internationale, et de 55 millions de kwanzas pour les opérateurs à couverture locale.
L'activité de radiodiffusion peut être exercée par des personnes physiques, morales, publiques ou privées, des groupements de citoyens et des coopératives dont le but est de l'exercer en vertu du texte officiel et d'autres lois applicables.
Radios communautaires
Le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale a indiqué que la question sur les montants pour l'agrément des Radios communautaires, donc à but non lucratif, sera traitée dans un règlement spécifique.
Selon lui, contrairement aux radiodiffuseurs commerciaux, qui vendent des espaces dans leur programmation et sont dirigés par des sociétés à but lucratif, les radios communautaires exerceront leur activité à but non lucratif et devraient être entièrement dédiées à la population locale.
Le projet de loi vise à introduire les concepts de radiodiffusion communautaire, de faible puissance et de couverture restrictive, en plus de clarifier les dispositions des personnes pouvant exercer l'activité de radiodiffusion.