Luanda - Le ministre d'État et chef de la Maison civile du Président de la République, Adão de Almeida, a déclaré lundi, à Luanda, que l’Angola s'engage dans les énergies renouvelables, en mettant l'accent sur l’énergie photovoltaïque.
Pour le gouvernant, qui intervenait à l'ouverture de la conférence internationale sur l'environnement, à l’occasion des 45 ans du Bureau du Procureur Général (PGR), l'Angola est en train de réaliser une transition énergétique pertinente et sans précédent.
Il a souligné que sur les quelque 1.400 mégawatts d'énergie produits, plus de 65 % proviennent déjà de sources renouvelables, et ce chiffre devrait atteindre 70 % dans les années à venir.
De cette manière, a-t-il poursuivi, le pays a réduit sa dépendance à l'énergie produite à partir de combustibles fossiles et, par conséquent, a réduit l'excès de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
Adão de Almeida a expliqué que les effets du changement climatique en Angola se font particulièrement sentir dans la région sud, où se produisent des cycles réguliers de sécheresse, mettant en danger la vie des personnes, de la flore et de la faune locales.
D'autre part, il a souligné que l'Exécutif met en œuvre un programme structurant et ambitieux de lutte contre la sécheresse dans le sud du pays, dont les premiers pas sont déjà visibles depuis l'inauguration en 2022 du canal de Cafu dans la province de Cunene.
Il a rappelé que le projet transporte déjà l'eau du fleuve Cunene vers plusieurs localités de la province, sur une longueur de 165 kilomètres, bénéficiant à plus de 200.000 personnes et à des milliers de têtes de bétail.
"Dans le même sens, des projets de nature et de taille similaires sont en cours de construction dans la province de Cunene, notamment la construction du barrage de Due, à Camucuvo, et la construction du barrage de Cova do Leão", a-t-il indiqué.
Adão de Almeida a fait savoir que des projets sont également mis en œuvre dans les provinces de Namibe et Huila pour assurer l'approvisionnement en eau des populations touchées par la sécheresse.
Dans le domaine des ressources minérales, le ministre d’État a fait savoir qu'il existe encore des situations d'exploitation illégale qui entraînent des pertes financières et environnementales.
À son tour, le procureur général de la République, Hélder Pitta Groz, a condamné la pratique des délits environnementaux, soulignant que l'institution se concentrera sur leur lutte.
La première Conférence internationale sur l'environnement, qui se déroule sous le thème "Le ministère public et la protection de l'environnement, défis et perspectives", fait partie de l'éventail des activités de la "Semaine de la Légalité" célébrée à l'occasion du 45e anniversaire du Bureau du Procureur général de la République commémoré le 27 avril.
LIN/VIC/LUZ