Luanda - La Vice-présidente de la République, Esperança da Costa, a réaffirmé jeudi l'engagement de l'Exécutif à améliorer la qualité du sous-système d'enseignement supérieur, en le mettant au service de l'inclusion, de l'innovation et du développement durable.
Intervenant lors de la cérémonie solennelle d'ouverture de l'année universitaire 2023/2024, Esperança da Costa a déclaré qu'il était nécessaire d'ouvrir la voie à un avenir où la connaissance est, en fait, la force de transformation pour faire face aux défis contemporains, qui nécessitent des solutions et une grande capacité d’adaptation de tous les acteurs du sous-système de l’Enseignement Supérieur.
La Vice-présidente de la République a souligné, à l'occasion, les progrès réalisés par le pays en termes d'expansion et d'accès à l'enseignement supérieur au cours des deux dernières décennies.
À cet égard, elle a défendu la nécessité de convertir cette expansion en formation de professionnels plus qualifiés, capables de répondre aux exigences des temps actuels.
Parmi les actions prévues pour le quinquennat (2023-2027), la Vice-président de la République a souligné l'augmentation et l'amélioration des infrastructures, l'accès à l'enseignement supérieur, l'amélioration de l'offre de formation et la valorisation de l'équité entre les sexes, l'investissement dans les instituts supérieurs de Sciences de l'éducation et les écoles pédagogiques supérieures.
Dans la mise en œuvre de ces actions, qui compteront sur les ressources du Budget général de l’État et le soutien financier des partenaires tels que l'Union européenne, la Banque mondiale, le Partenariat mondial pour l'éducation et de la Banque africaine de développement, la promotion de la transformation numérique dans les institutions et la consolidation du système d'assurance de qualité de l'enseignement supérieur.
La Vice-présidente de la République a souligné que si, d'une part, il est nécessaire d'améliorer l'offre de formation universitaire et l'accès à l'enseignement supérieur, de l'autre, « il est essentiel de promouvoir le renforcement des compétences et la différenciation qualitative» du personnel enseignant, des chercheurs scientifiques et du personnel non enseignant".
Selon Esperança da Costa, pour la réalité du pays, l'amélioration de l'offre de formation universitaire devrait se concentrer avant tout sur la création de nouvelles filières STEAM (sciences, technologies, ingénierie, arts et mathématiques).
Selon la Vice-présidente, l'investissement ne doit pas seulement se concentrer sur le capital humain, mais aussi sur le renforcement et la modernisation des infrastructures.
En ce qui concerne les cursus, Esperança da Costa a souligné l'introduction de cinq (5) nouvelles formations doctorales, neuf masters et quatre formations de spécialisation, comptent sur un financement de 1,8 millions d'euros.
Elle a informé que les cours seront dispensés à l'Université Agostinho Neto (Luanda), à l'Université José Eduardo dos Santos (Huambo), à l'Université Katyavala Bwila (Benguela), ainsi qu'à l’Institut des sciences de l’éducation de Cuanza Sul et Huila.
La cérémonie de l’ouverture de l’année universitaire a eu lieu à l'Académie des Sciences Sociales, à Luanda.
Treize nouveaux cours de spécialisation ont été approuvés dans les secteurs prioritaires et dix établissements d'enseignement supérieur publics et privés ont été sélectionnés dans six (6) provinces, à savoir Huila, Luanda, Malange, Benguela, Namibe et Cuanza Sul.
La rentrée des cours dans l'Enseignement Supérieur est prévue le lundi 2 octobre, qui comprend un calendrier de 42 semaines académiques, réparties sur deux semestres de 21 semaines chacun, et neuf semaines de préparation, prévues pour se terminer en juillet de l'année prochaine.
Au total, 230 252 places sont disponibles pour l'année universitaire en cours à travers le pays pour les établissements publics et privés. DC/SC/ADR/LUZ