Luanda - La secrétaire d'État aux Relations Extérieures, Esmeralda Mendonça, a souligné, mercredi, à Bakou, en Azerbaïdjan, les multiples crises et conflits dans le monde comme de graves menaces pour la paix, la stabilité et la sécurité internationales.
La responsable, qui s'exprimait lors de la réunion ministérielle du Mouvement des pays non alignés, a indiqué que les crises et les conflits compromettent la réalisation de l'Agenda 2030 des Nations Unies pour les objectifs de développement durable (ODD).
En ce qui concerne la création d'une architecture de paix mondiale et régionale, elle a dit que l'Angola suivait avec beaucoup d'attention et de préoccupation la résurgence des conflits, les actions des groupes armés, des organisations terroristes et l'impact de la criminalité transnationale organisée dans diverses régions du monde, y compris d'Afrique.
Selon la source, ces graves menaces à la paix et à la sécurité exigent une réponse ferme et globale de la part de la communauté internationale.
Esmeraldo Mendonça a également indiqué qu'étant donné le contexte actuel de crise économique, il est nécessaire un compromis sur une réforme des institutions de gouvernance mondiale, notamment le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM) et d'autres institutions financières extérieures mondiales, pour ajuster le architecture financière internationale vers un modèle plus juste et plus compatible avec la réalité et les besoins des Nations du Sud.
Elle a souligné que les intentions de réforme devraient être étendues à l'Organisation des Nations Unies (ONU), en particulier à son Conseil de sécurité (CS), qui a besoin de changements stratégiques dans sa composition, afin de permettre une représentativité géographique plus juste et plus cohérente avec l'évolution de l'humanité.
La responsable a fait savoir que l'Angola s'alignait sur le « Consensus d'Ezulwini » de l'Union africaine, qui défend deux sièges permanents au Conseil de sécurité pour l'Afrique, légitimant ainsi la pertinence de cet organe international de concertation pour la résolution des conflits et la réponse aux risques sécuritaire et de droit international. l
Dans le cadre du «Sommet de développement durable», qui se tiendra à New York (USA) en septembre de cette année, Esmeralda Mendonça en a profité pour appeler le Mouvement des pays non alignés à présenter des positions communes jugées importantes au regard des défis communs dans la mise en œuvre de l'Agenda 2030, ainsi que dans les discussions dans le cadre du « Dialogue de haut niveau sur le financement au développement».
