Luanda - Les comptes et rapports des entités administratives indépendantes doivent être soumis au contrôle et à l'inspection de la Cour des comptes (TC), en connaissance de cause du Président de la République et du Parlement.
Cette hypothèse est exprimée dans le projet de loi portant régime général des entités administratives indépendantes, approuvé ce mardi, en spécialité, par les 1ère et 5ème commissions de travail de l'Assemblée nationale (AN).
Les membres des conseils d'administration des entités administratives indépendantes prennent leurs fonctions devant l'assemblée plénière de l'AN, mais ne sont pas responsables devant l'hémicycle, et doivent adresser leurs rapports annuels à cet organe souverain, à titre d'information.
Selon le ministre d'État et chef de la Maison civile du Président de la République, Adão de Almeida, cette adaptation est soutenue par la révision constitutionnelle.
« La logique de la révision constitutionnelle, par rapport à ce type d'entités, n'est pas le mécanisme de contrôle politique en tant que tel, mais le mécanisme d'information de divers organes comme le Président de la République, en certains cas, et au Parlement", a-t-il précisé.
Il a précisé que cette adaptation s'est également faite avec le médiateur de justice et la Commission électorale nationale (CNE).
Il a rappelé que le médiateur est nommé par l'AN, mais n'est pas responsable devant l'organe souverain, c'est-à-dire que « le Parlement ne contrôle pas le médiateur ».