Luanda – Le ministre d'État et chef de la Maison de la sécurité du Président de la République, Francisco Pereira Furtado, a encouragé ce samedi les Forces armées angolaises (FAA) à rester fermes dans la protection de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du pays.
S'exprimant lors de l'acte central des commémorations du 30e anniversaire de la proclamation de la FAA, célébré samedi 9 octobre, Francisco Pereira Furtado a estimé qu'il était essentiel que les Forces armées restent également fermes dans la défense des citoyens, des symboles nationaux, des institutions publiques et de la démocratie.
Au cours de cérémonie qui a eu lieu à l'Ecole Supérieure de Guerre, à Luanda, le ministre d'Etat a souligné la bonne performance des FAA dans la stabilité et le développement du pays, ainsi que leur participation à la diversification des l'économie, dans le processus de déminage et dans la construction de routes.
Trente ans après sa création, a poursuivi le ministre, les FAA sont devenues une institution militaire organisée, cohésive et respectée.
Défense de la légalité constitutionnelle
Devant le commandant général de la police nationale (PN), Paulo de Almeida, et d'autres invités, Francisco Pereira Furtado a encouragé les FAA à soutenir la Police nationale dans la supervision et le respect des mesures de prévention et de lutte contre le Covid-19.
Présent à l'acte, le chef d'état-major des FAA, Egidio de Sousa Santos, a réitéré "la disponibilité et la préparation" de l'institution militaire pour la défense de la patrie, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, dans le cadre de la légalité constitutionnelle, garantissant le fonctionnement normal de l'État démocratique et du droit.
Dans son discours, Egídio de Sousa Santos a rendu hommage aux anciens chefs d'état-major et à ceux qui, au cours des 30 dernières années, ont eu la « dure mission » de diriger le processus de formation des Forces armées angolaises.
L'institutionnalisation des FAA est basée sur les accords de Bicesse (Portugal), signés en 1991, entre le gouvernement angolais et l'UNITA, d’où découle la fusion des anciennes Forces armées populaires pour la libération de l'Angola (FAPLA), armée gouvernementale, et les anciennes Forces armées de libération de l'Angola (FALA), alors composante militaire de l'UNITA.