Luanda - Le Parti du renouveau social (PRS) insiste sur le passage du système politique actuel au fédéralisme, s'il remporte les élections législatives du 24 août.
L'intention a été exprimée ce vendredi, à Luanda, par le président du parti, Benedito Daniel, lors d'une rencontre avec des journalistes.
Pour lui, ce système politique contribuera à améliorer la vie des Angolais de manière équitable, où les dirigeants tels que les gouverneurs, les administrateurs et les responsables de l'Assemblée nationale, municipale et judiciaire pourront être élus par le peuple.
"Dans le fédéralisme, tout est partagé, le pouvoir et les finances. Le pouvoir en soi est déconcentré", a-t-il soutenu.
Le président a fait savoir que s'il était élu, il modifierait la Constitution, dans les 100 premiers jours, après l'élection, pour mettre en œuvre le fédéralisme.
Selon la Constitution, l'Angola est un État indivisible. L'État exerce sa souveraineté sur l'ensemble du territoire angolais.
À l'occasion, Benedito Daniel a apprécié la lutte contre la corruption et l'impunité, menée par le président de la République, João Lourenço, car elle a attiré des hommes d'affaires étrangers à investir en Angola.
Il a appelé l'État angolais à améliorer la situation sociale, en vue du bien-être des Angolais.
D'autre part, il a déclaré que les plus de 444 millions de kwanzas mis à disposition pour la campagne électorale par le gouvernement angolais sont insuffisants, compte tenu de l'immense extension territoriale de l'Angola.
"Ces sommes seront dépensées pour l'achat de véhicules, la publicité et la logistique", a-t-il affirmé.