Luanda - Des femmes de différentes couches de la société et de différentes professions ont renouvelé ce lundi leurs votes de confiance au leader du MPLA et candidat à la présidence de la République, João Jourenco, en vue de sa réélection à ce poste, le 24 août.
Les votes ont été exprimés lors de la rencontre que João Lourenço a eue avec des femmes représentées par différentes couches de la société, une initiative de l'Organisation des femmes angolaises (OMA), dans le cadre de la campagne pour les élections prévues mercredi.
En plus des messages dans lesquels elles exprimaient leur confiance, les femmes ont offert à João Lourenço une sculpture en bronze qui représente la "fontaine de vie", dans un acte qui a eu lieu dans le pavillon polyvalent de Kilamba.
Dans les messages des femmes représentantes des églises, de la fonction publique, de la femme ‘‘zungueira’’ (vendeuses ambulantes), des journalistes, des anciennes militaires, des jeunes femmes, des personnes handicapées, des sportives de la nouvelle génération et de la vieille, ont exprimé leur confiance dans la continuité de João Lourenço dans la Présidence de la République était évidente.
Intervenant à l’occasion, la secrétaire générale de l’OMA, Joana Tomás, a déclaré que les femmes étaient "joyeuses", remerciant la reconnaissance déposée au capital des femmes dans les instances décisionnelles les plus diverses.
«Dans l'histoire politique de l'Angola, João Lourenço a été le seul à avoir eu le courage de nommer une femme à la vice-présidence de la République », a rapelé Joana Tomás, déposant le « vote de confiance, réitérant qu'il pouvait « compter sur le vote de la femme".
Les femmes parlent au leader
Dans le message des religieuses, lu par la chrétienne Jaquiline de Deus, elles encouragent le leader du MPLA et soutiennent ses actions qui, selon elles, sont très visibles.
Les religieuses ont, d’autre part, demandé à João Lourenço de renforcer les actions liées à la santé et à l'éducation, en particulier dans les zones les plus reculées.
Santa Ernesto, représentante des femmes dans la fonction publique, a également confirmé le vote de confiance, soulignant les progrès remarquables et l'engagement envers les ressources humaines.
Les femmes de la fonction publique ont, en outre, salué les différents instruments juridiques et diplômes approuvés, suivant les normes internationales, ainsi que la promotion de la méritocratie chez les femmes.
Elles ont reconnu, en revanche, qu'au cours de la législature actuelle, la promotion de la parité hommes-femmes et des politiques publiques revêtait une importance particulière.
Pour les femmes vendeuses ambulantes, représentée par Miquelina Pinheiro, ont loué également la promotion de l'économie formelle et des politiques publiques destinées à cette frange de la société, appelant à la construction de centres de formation pour les femmes et à la mise en place de crèches à proximité des marchés, pour accueillir leurs enfants pendant qu'elles vendent leurs produits.
"Les femmes de Zungueira votent pour la continuité", a-t-elle affirmé.
Pour sa part, la journaliste Paula Simons a salué l'approbation d'instruments juridiques qui dignifient mieux la classe, tandis que Maria Marcal, représentant les anciennes combattantes, a reconnu les efforts entrepris, comme la révision de la législation en faveur de cette couche sociale.
A João Lourenço, elles ont sollicité l’amélioration de l’aide sociale pour les veuves et les orphelins, plus d'inclusion sociale dans le domaine de la santé et de l'éducation et un soutien aux petites entreprises.
"Nous vous faisons confiance pour le maintien de la paix et la reconstruction du pays", a-t-elle souligné.
Luísa Mendonça, représentante des femmes handicapées, a affirmé que le mandat qui se termine a été un succès, soulignant l'employabilité de plusieurs handicapées ont été admises dans la fonction publique, ainsi que dans l'enseignement supérieur.
Le centre paralympique « José Sayovo », qui sera construit à Bengo, est un autre facteur de motivation pour ces femmes handicapées physiques à voter pour le leader du MPLA, selon la jeune femme.