Luanda - La Commission nationale électorale (CNE) a décidé, ce vendredi, d'adresser des invitations à participer en tant qu'observateurs internationaux, aux élections générales du 24 août, à neuf entités internationales.
Selon la décision prise par la plénière de la CNE, il s'agit de l’Union Africaine (UA), l’Union Européenne (UE), des Communautés de développement de l'Afrique australe (SADC), des Pays de langue portugaise (CPLP) et des États d'Afrique centrale (CEAC), du Centre Carter, du Forum électoral de la SADC et les Conférences internationales sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et des juridictions africaines.
Selon le porte-parole de la CNE, Lucas Quilundo, la plénière a également approuvé la période pour le début de la formulation des invitations à l'observation électorale, datée de ce vendredi (24).
Il a rappelé qu'aux termes de la loi, seuls le Président de la République et la CNE sont les seules entités dotées de compétence pour inviter les institutions et les personnalités en qualité d'observateurs internationaux.
Le responsable a expliqué que l'observation électorale, en tant qu'activité, commence 30 jours avant la date prévue pour les élections, c'est-à-dire qu'elle commencera le 24 juillet, et que le processus de sollicitation de demandes d'observation doit avoir lieu 30 jours avant la campagne électorale, conformément à la loi.
Récemment, la CNE a fixé une limite de deux mille observateurs nationaux pour les élections du 24 août, qui auront jusqu'à 30 jours avant les élections pour suivre les étapes nécessaires dans ce processus.
La CNE a tenu ce vendredi sa 9ème session plénière extraordinaire qui a servi à délibérer sur le vote anticipé, l'observation électorale et l'information sur le début du processus de recrutement des membres des Bureaux de Vote.
Selon Lucas Quilundo, dès que la cartographie des bureaux de vote sera achevée, qui déterminera le nombre de bureaux de vote à installer à l'échelle nationale, le recrutement des personnes qui travailleront le jour du scrutin commencera.
De même, avec l'achèvement de la cartographie, le processus d'accréditation des autres agents électoraux commencera, notamment des délégués de liste des partis politiques dont les candidatures doivent être approuvées par la Cour constitutionnelle.
Quant au vote anticipé, il a informé que les membres de la plénière ont rejeté sa mise en œuvre lors des élections générales de 2022, car il pose pas mal de défis en termes d'organisation logistique et, pour le moment, il reste peu de temps pour les mettre en œuvre.
L'Angola réalise, pour la cinquième fois, des élections générales pour choisir le Chef de l'État et les députés à l'Assemblée nationale.