Huambo – Les comités des droits de l’homme constituent un facteur majeur pour la poursuite de la consolidation de l’État de droit et de la démocratie, a déclaré mardi, le délégué de la Justice et de droits de l’homme à Huambo, Alfredo Felo Sachiliva.
Le responsable, qui s’exprimait à la première Conférence provinciale des comités locaux des droits de l’homme, a souligné l’importance de ces organes dans la diffusion et la protection des droits fondamentaux de l’homme, inscrits dans la Constitution de la République d'Angola.
Il a rappelé que ces organes ont été institués pour permettre la mise en œuvre du plan d’exécution de la stratégie nationale des droits humains et des politiques de promotion, de défense et de protection de l’homme, du point de vue de la circonscription territorial, dans le cadre provincial et communal.
Dans la province de Huambo, selon le responsable, l’organe a été mis en place en 2016, dans le cadre de la Journée des droits de l’homme, et compte 23 membres, dont l'action s'étend dans les 11 municipalités qui composent cette région du plateau central.
Sans révéler les données statistiques, il a informé que le nombre de plaintes en cette matière tend à augmenter en comparaison aux années précédentes, d’où l’urgence de former des agents pour pouvoir répondre aux inquiétudes de l’homme.
VML/ALH/DF/BS