Luanda - Les députés à l'Assemblée nationale ont commencé jeudi, dans la commission de spécialité, la discussion et la recherche du consensus, autour de la proposition et du projet d'amendement à la loi sur l'enregistrement électoral officieux, initiatives de l'Exécutif et du Groupe parlementaire de l'UNITA, respectivement.
L'objectif est de transformer les deux documents en un seul instrument juridique, pour approbation globale finale lors de la réunion plénière extraordinaire, prévue le 26 août.
Le ministre de l'Administration du territoire, Marcy Lopes, a informé que la proposition de l'exécutif visait à ajuster les règles d'inscription électorale, concernant aussi les Angolais résidant à l'extérieur. « L'inscription électorale sera officieuse et, exceptionnellement, dans les zones difficiles d’accès, ce sera présentielle", a-t-il précisé.
Le député Tomás da Silva, du groupe parlementaire du MPLA, a jugé positif le travail accompli par ses collègues, le premier jour des discussions sur la question, indiquant que, quelles que soient les couleurs politiques, ils ont fait un travail sérieux et avec l'objectivité qui s'imposaient, ce qui a conduit à l'approbation du premier chapitre, par consensus.
Selon la députée Mihaela Weba, du groupe parlementaire de l'UNITA, a la première journée de débats était fructueuse. « Nous avons eu un certain consensus sur certaines propositions, certaines de l'UNITA et les autres de l'Exécutif. Cependant, nous ne nous entendons pas sur la question de la biométrie dans la loi », a-t-elle ajouté.
L'UNITA comprend que la biométrie devrait être un principe de la loi sur l'inscription officieuse, mais l'Exécutif affirme qu'il ne s'agit pas d'un principe de droit de l’enregistrement électoral et, par conséquent, qu'elle est une conséquence de l'inscription électorale, car soit la carte d'identité soit la carte d'électeur comprend l'empreinte digitale et la signature de l'électeur.
Le débat autour des deux propositions se poursuit ce vendredi, à l'Assemblée nationale.
Le même exercice est prévu en ce qui concerne les projets de modification de la loi sur les élections générales, les initiatives législatives des groupes parlementaires du MPLA et de l'UNITA.