Ondjiva (Angola) – Le poste frontière de Santa Clara, province de Cunene, dispose, depuis mercredi, de la première Cellule Technique du Comité de Gestion Coordonnée des Frontières (CGCF), au niveau du pays.
Créée par le décret 234/20 du 16 septembre, la CGCT vise à permettre une plus grande organisation entre les organes impliqués dans le contrôle des frontières, assurant la rapidité, la réduction de la bureaucratie et réduction des coûts dans le commerce international.
A cet effet, Heitor António a été investi comme coordinateur provincial du comité référé, Apolinário Cassindda, coordinateur adjoint, Manuel Ferreira secrétaire de la sous-unité technique de Santa Clara, assisté de Lúcio Bernardo.
A l’occasion, le directeur national de la lutte antifraude de l'Administration générale des impôts, Braúlio Fernando, a déclaré que ledit comité vise à doter les services douaniers de mécanismes favorisant les partenariats pour améliorer les délais de dédouanement, de traitement des marchandises et problèmes migratoires.
Il a indiqué qu'il s'agit d'un mécanisme qui réunira les services douaniers, la police fiscale douanière, la police des gardes-frontières, les organes de la santé, de l'industrie et du commerce en un seul organe, afin de réduire le temps d'intervention des différentes institutions opérant dans le local.
Avec la création de la CGCF, a-t-il souligné, les organisations développeront leurs actions dans une perspective intégrée et coordonnée, en vue de renforcer les mesures de sécurité et de contrôle à la frontière, visant à protéger les personnes, maximiser la collecte des recettes et la sécurité du territoire national.
Il a envisagé le choix du poste frontière de Santa Clara, avec la mise en place de l’Arrêt Unique, qui unifiera les activités avec le pays voisin (Namibie).
Braúlio Fernando a précisé qu'il s'agit d'une directive internationale dont le but est de faciliter la circulation des personnes et des marchandises à la frontière, de licencier le commerce et de créer des frontières plus fortes, adaptées au contexte économique actuel du pays