Luanda - Le Conseil national de l'eau (CNA) a analysé ce vendredi, sous la direction du vice-président de la République, Bornito de Sousa, les actions structurantes en cours pour lutter contre les effets de la sécheresse dans le sud du pays.
Les membres du Conseil ont souligné le projet du Canal de Cafu - un système de transfert d'eau du fleuve Cunene, devant bénéficier à environ 230 000 habitants, irriguer près de 5 000 hectares de terres et abreuver 255 000 têtes de bétail.
Le Conseil a été informé du démarrage des projets structurants du bassin hydrographique de Cuvelai, province de Cunene, qui comprennent la construction du barrage de Calucuve, du pipeline de Mupa à Ondjiva et de 44 chimpacas (réservoirs d’eau).
Il comprend également la construction du barrage de Ndúe, un pipeline vers Embundo et 15 chimpacas, et la mise en œuvre du projet Cunene 8, qui inclut la réhabilitation du barrage de Cova do Leão sur la rivière Caculuvar.
Le communiqué de presse de la réunion indique également que dans la province de Namibe, des solutions structurelles ont été identifiées pour lutter contre les effets de la sécheresse, avec la construction des barrages de Bentiaba, Bero, Carunjamba, Giraúl, Inamangando et Curoca.
À Namibe, l'appel d'offres public a été approuvé pour la récupération et le dessablage de 43 barrages d'Alvenaria de Pedra, dans les municipalités de Bibala (21 barrages), Camucuio (16), Moçâmedes et Virei (6).
Dans la province de Huíla, des actions structurantes sur la rivière Caculuvar sont identifiées, où se trouvent les barrages d'Arimba et d'Embala do Rei.
Au cours de la session, le CNA a été informé de l'état de conservation et de protection de la source du fleuve Cunene (dans la commune de Tchicala-Tcholoanga, province de Huambo), après avoir recommandé, entre autres mesures, la création d'une zone de protection autour la source, en vue d'inhiber les activités humaines dans cette zone, telles que l'implantation de résidences, l'exploitation de matériaux inertes, les incendies et le déboisement, permettant de classer ces activités dans la catégorie des délits environnementaux.
Dans le cadre d'un partenariat entre le ministère de la Culture, du Tourisme et de l'Environnement, l'UNICEF et d'autres organisations, l'Angola prévoit, à travers le Programme national d'assainissement (PNS), d'atteindre, d'ici 2030, l'accès universel à l'eau potable, à un assainissement et une hygiène adéquats et équitables pour tous.
De même, des informations ont été fournies sur les actions menées au cours de cette période par la Commission Technique Mixte Permanente du Bassin du Fleuve Cunene (CTPC), sur la gestion stratégique et partagée du Bassin Trinational - Angola, Namibie et Botswana (OKACOM) et du Bassin entre la République d'Angola et la Namibie (CUVECOM).