Addis-Abeba - La 44ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) est entrée ce jeudi dans sa deuxième journée de travail, à Addis-Abeba, en préparation du 37ème Sommet des chefs d'État et de gouvernement ce week-end, dans la capitale éthiopienne.
Après avoir analysé le rapport élaboré par le Comité des Représentants Permanents (COREP), la réunion examine actuellement les points de l'ordre du jour relatifs aux candidatures africaines au système international, à la situation du Parlement panafricain et aux réformes institutionnelles, entre autres.
Outre l'élection de 10 nouveaux membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS), les participants devraient aborder la constitution du Groupe d'éminentes personnalités africaines chargé de superviser le processus de présélection des candidats à l'adhésion à la Commission de l'UA.
Sont également à l'ordre du jour des discussions sur l'opérationnalisation du Fonds pour la paix de l'UA, l'amendement de la Convention de l'UA sur la prévention et la lutte contre la corruption et le renouvellement des mandats du Conseil spatial africain.
Les rapports des comités ministériels sur les contributions et le suivi de la mise en œuvre de l'Agenda 2063 figurent également parmi les points à l'ordre du jour.
La séance d'ouverture a été marquée mercredi par l'intervention du président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, qui a exhorté le Conseil exécutif à accorder une plus grande attention à la situation « préoccupante » de certains organes spécialisés de l'UA, en mettant l'accent sur le Parlement panafricain (PAP).
Dans son intervention, il a défendu la prise de mesures urgentes pour améliorer le fonctionnement de ces organismes, et du PAP en particulier, avec l'élimination des ambiguïtés identifiées dans les dispositions du protocole de sa création, depuis 2004.
Selon Moussa Mahamat, les États membres doivent accélérer le processus de ratification du Protocole de Malabo, qui vise à introduire les changements nécessaires rendus impossibles en raison de sa non-entrée en vigueur.
Il a rappelé que, 10 ans après son adoption, seuls 16 États ont ratifié le document, ce qui nécessite au moins 28 ratifications pour qu'il entre en vigueur.
Il a également jugé urgent de pourvoir les postes vacants au sein du Bureau de l'Assemblée du PAP afin de permettre à l'institution de fonctionner régulièrement.
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