Luanda - Le Conseil des ministres a examiné mercredi, pour soumettre ultérieurement à l'Assemblée nationale, le projet de loi autorisant le titulaire du pouvoir exécutif à légiférer sur des questions à caractère fiscal et douanier.
La proposition, selon le communiqué final de la 11e session de cet organe collégial dirigé par le Président João Lourenço, vise à approuver le régime d'incitations fiscales, douanières et administratives pour la construction de la raffinerie de Cabinda.
Le projet est une initiative privée d'intérêt public qui améliorera le contenu local, créera des emplois et générera un développement économique et social pour la province de Cabinda.
En 2019, l'Angola a importé près de trois millions de tonnes métriques de produits pétroliers raffinés, ayant dépensé environ 1,7 milliard de dollars US, des chiffres qui reflètent un déficit de ces produits, pour la consommation intérieure, de l'ordre de 80 % des besoins.
La construction de nouvelles raffineries est nécessaire pour augmenter la capacité de raffinage nationale et compléter la production de la raffinerie de Luanda, la seule raffinerie existante, afin de faire face à la tendance croissante de la croissance démographique et à l'augmentation conséquente de la consommation.
Crémation
Le Conseil des ministres a également examiné la proposition de loi sur la crémation, un diplôme qui définit le régime juridique de l'exercice de cette activité, étant donné que la crémation des cadavres est sollicité tant par les nationaux que par les citoyens étrangers résidents.
Bien qu'il s'agisse d'un processus simple et rapide, il doit être effectué dans des lieux spécifiques et obéir à des normes spécifiques, afin de ne pas affecter l'environnement et de ne pas nuire à la santé publique.
Economie
Dans le domaine de l'économie, le Conseil des ministres a approuvé le rapport sur le bilan de la mise en œuvre du Plan de développement national 2018-2022, relatif à la période de janvier à septembre 2020, reflète les actions menées pendant cette période, visant à matérialiser les priorités générales de l'exécutif, traduites dans les six axes d'intervention du PDN 2018-2022.
En général, l'exécutif a constaté que la performance de la plupart des indicateurs était influencée par les restrictions imposées par Covid-19, dont les effets négatifs directs sur l'exécution des dépenses publiques ont eu des conséquences sur la réalisation des objectifs fixés dans le Plan national de développement 2018- 2022 pour l'année en cours.