Luanda – Des spécialistes nationaux et étrangers aborderont, vendredi prochain, à Luanda, des thèmes liés à la Cour constitutionnelle, des raisons qui ont dicté son institutionnalisation aux mécanismes de garantie de la Constitution de la République.
Le débat aura lieu lors d'une grande conférence, encadrée dans les 15 ans de l'institutionnalisation de la Cour constitutionnelle, qui sera célébrée le 17 juin, avec la participation des professeurs titulaires Luzia Sebastião (d'Angola) et Rui Medeiros (du Portugal).
Selon un communiqué de presse de cet organe, envoyé à l'ANGOP, la Cour constitutionnelle mènera, du 15 au 30 de ce mois, diverses actions dans le but de promouvoir le débat public autour de sa portée institutionnelle, en tant que gardienne de la Constitution de la République et de contribuer à l'amélioration des connaissances des citoyens en matière juridique et constitutionnelle.
Le programme comprend également des visites guidées, trois fois par semaine, des installations de la Cour constitutionnelle, afin que les parties intéressées puissent voir la dynamique organisationnelle et fonctionnelle de cette cour et interagir avec certains des juges qui composent sa plénière.
La journée se déroulera sous le slogan « 15 ans de la Cour constitutionnelle : de l'institutionnalisation à son affirmation comme gardienne de la Constitution de la République » et proposera diverses activités récréatives, sportives et culturelles, ainsi qu'une exposition photographique sur le parcours de la cour.
La Cour constitutionnelle est composée de 11 juges conseillers, quatre nommés par le Président de la République, quatre élus par l'Assemblée nationale, deux élus par le Conseil supérieur de la magistrature et un élu par appel d'offres public, dans les conditions de la loi.
La Constitution de la République d'Angola, dans son article 181, dispose que la Cour constitutionnelle est compétente pour traiter les questions relatives au procès d'inspection préventive, successive et d'omission inconstitutionnelle, les recours ordinaires et extraordinaires d'inconstitutionnalité, ainsi que le procès relatif à la candidature du Président de la République, du vice-président de la République et des députés à l'Assemblée nationale.
Les procédures relatives aux partis politiques et aux coalitions de partis politiques et les procès à caractère électoral, qu'ils soient généraux ou municipaux, font également partie des matières dont doit s'occuper cet organe juridictionnel.