Cabinda – La lutte contre le blanchiment des capitaux et autres délits connexes exige la formation continue du personnel et le renforcement leurs capacités a déclaré vendredi, dans cette ville, la gouverneure de la province de Cabinda, Suzana de Abreu.
La dirigeante s'exprimait à l'ouverture du séminaire sur la "Prévention et lutte contre le blanchiment d'argent, les délits sous-jacents, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive", organisé par l'Unité d'information Financière (UIF).
Pour la gouverneure, la formation en cette matière permet d’améliorer les compétences pour une plus grande solidité dans la gestion et l'application conséquente des lois sur les délits de cette nature.
Elle souligné que la performance des organes et institutions liés à la matière repose sur trois piliers, à savoir la structure de l'organisation, les ressources humaines dûment qualifiées et la rigueur dans le respect des processus.
Pour Suzana de Abreu, ces infractions compromettent la répartition équitable du trésor et ralentissent le développement socio-économique du pays.
À son tour, le directeur général de l'Unité d'information financière (UIF), Gualberto Capeça, a déclaré que le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive constituent une préoccupation majeure pour les États membres et au-delà.
Des représentants des organismes de défense et de sécurité, des magistrats, des gestionnaires publics et d’autres invités ont participé à ce séminaire.
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