Séoul - Le Chef de l'Etat angolais, João Lourenço, a quitté Séoul, République de Corée, ce mardi, après avoir effectué une visite officielle de 48 heures, en vue de renforcer la coopération.
Dans la capitale sud-coréenne, João Lourenço a eu une réunion privée avec son homologue coréen, Yoon Suk-Yeol, et a dirigé la délégation angolaise dans les conversations officielles entre les deux pays.
Il a assisté à la signature de quatre mémorandums d'entente liés aux secteurs du commerce, de la santé, de l'ordre public et de la diplomatie, pour renforcer les relations bilatérales.
Il convient également de noter que João Lourenço a eu une réunion de courtoisie avec le président de l'Assemblée nationale, Kim Jin-Pyo, et a prononcé un discours à l'ouverture du Forum d'Affaires Angola-Corée.
Le Président de la République a reçu et s'est entretenu avec quelques étudiants angolais en Corée du Sud et a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu au cimetière national de Séoul.
Relations extérieures
D'autre part, le ministre angolais des Relations extérieures, Téte António, a annoncé que le Président de la République, João Lourenço, avait invité son homologue sud-coréen, Yoon Suk-Yeol, à visiter l'Angola, et que celui-ci avait déjà accepté.
En résumé, le chef de la diplomatie angolaise a déclaré qu'avec la visite présidentielle, il y avait plus de volonté de coopérer de la part des deux pays.
Selon Téte António, les deux dirigeants se sont engagés à renforcer la relation avec davantage d'actions en faveur de sa solidification.
Il a déclaré que les axes essentiels de la coopération ont été remis sur les rails et qu'ils avanceront désormais avec plus de force.
"Les relations dans les domaines de la technologie, de l'industrie et de la formation ont été revues, spécialement dans ce dernier", a-t-il fait savoir.
Il a souligné que la République de Corée encouragera davantage la formation, à travers le futur centre de technologie avancée, en construction dans la capitale angolaise.
Le ministre angolais a fait savoir que les deux chefs d'État ont été unanimes à reconnaître la nécessité de relancer les mécanismes de coopération, notamment la tenue de la Commission mixte, qui aura lieu cette année.
VIC/LUZ