Libreville - Le président de la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), Gilberto Veríssimo, a défendu, ce samedi, à Libreville, la mise en place du Conseil de paix et de sécurité de la région, pour renforcer la coopération politique et de sécurité des pays membres.
Gilberto Veríssimo, de nationalité angolaise, s'exprimait lors du XXIIIe Sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), auquel a participé le Président de la République, João Lourenço.
Il a informé que les ministres et ambassadeurs membres du Comité des représentants permanents (COREP) ont signalé, lors des réunions, la nécessité de mettre en place le Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale.
Le président de la Commission de la CEEAC a souligné, à cette occasion, qu'il était nécessaire d'assurer une intégration régionale basée sur la bonne gouvernance.
Selon lui, des travaux sont en cours sur le Plan stratégique indicatif à moyen terme (2021-2022), concernant les réformes en cours au sein de cet organe, à savoir l'adoption de règlements prévus dans les textes fondamentaux pour renforcer la crédibilité de l'organisation auprès des États membres.
Il a rappelé que, d'avril à juin de cette année, cette commission a organisé plusieurs réunions statutaires sectorielles pour examiner et valider les projets de textes normatifs, en vue de renforcer de plus en plus le fonctionnement de l'organisation régionale.
La Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC a fait le point sur la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et passé en revue l'état des contributions de cette communauté régionale.
L'ambassadeur Gilberto Veríssimo a assumé le poste de président de la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), lors du 17e Sommet des Chefs d'État et de gouvernement de l'organisation régionale, en 2020, pour un mandat de cinq ans non renouvelable.
La CEEAC créée à Libreville, Gabon, en décembre 1981, est devenue opérationnelle en 1985 et ses objectifs sont centrés sur la promotion et la coopération du développement autonome, avec un accent particulier sur la stabilité économique et l'amélioration de la qualité de vie des habitants des États membres.
Outre l'Angola, cette communauté comprend également le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Congo, la Guinée équatoriale, le Gabon, São Tomé et Príncipe et la République démocratique du Congo.
La stratégie de la CEEAC comprend un plan de douze ans visant à éliminer les droits de douane entre les États membres, à établir un programme extérieur commun, à consolider la libre circulation des biens, des services et des personnes, à améliorer l'industrie, les transports et les communications, à créer des liens entre les banques commerciales et un programme de développement fonds. DC/AL/ADR/LUZ