Addis-Abeba (Envoyés spéciaux) - La République d'Angola parie sur la réélection de son candidat au poste de membre du Conseil consultatif de l'Union africaine sur la corruption, le procureur général adjoint de la République, Pascoal Joaquim.
Selon le représentant permanent de l'Angola auprès de l'Union africaine (UA), l'ambassadeur Francisco da Cruz, s'adressant à la presse aujourd'hui dans la capitale éthiopienne, la présence au Conseil consultatif de l'UA sur la corruption est importante, compte tenu de son propre programme de lutte contre la corruption.
Il a noté que l'Angola peut partager ce qu'il fait avec d'autres États membres de l'UA et, dans le cadre de cet effort commun, s'attaquer à la corruption et à ses effets sur la gouvernance pour le développement du continent.
"C'est pourquoi nous faisons de notre mieux pour que notre candidat soit réélu et continue de faire de son mieux et de partager l'expérience de l'Angola au niveau de ce Conseil consultatif de l'UA sur la corruption", a-t-il souligné.
Selon les critères d'égalité des sexes et de rotation géographique dans les organes et institutions de l'UA, il y a deux postes vacants pour la Région Australe, à laquelle appartient l'Angola, l'un pour une femme et l'autre pour un homme.
Deux candidats du Botswana sont en lice, à savoir Mophutholodi Molatudi et Érica Ndlovu, ainsi qu’un de la Zambie (Yvonne Diakhate - pour réélection) et un d'Angola (Pascoal Joaquim - pour réélection).
Pascoal Joaquim, magistrat depuis environ 44 ans, est membre du Comité des magistrats du Ministère public (MP) et du Conseil supérieur de la magistrature du MP. Il a été élu, pour la première fois, au Conseil consultatif de l'UA sur la corruption, le 4 février 2021 pour un mandat de deux ans.
L'élection des membres du Conseil consultatif de l'UA sur la corruption est basée sur les dispositions de la Convention de l'UA sur la prévention et la lutte contre la corruption, adoptée en juillet 2003, ainsi que sur le Règlement intérieur du Conseil exécutif.
Le Conseil consultatif de l'UA sur la corruption est chargé de promouvoir et d'encourager les États parties à adopter et à appliquer des mesures de lutte contre la corruption en vue de prévenir, détecter et éradiquer la corruption et les infractions connexes en Afrique.
Il a également pour mission de présenter régulièrement un rapport au Conseil exécutif sur les progrès réalisés dans chaque Etat partie pour se conformer aux dispositions contenues dans la Convention.