Addis-Abeba - L'Angolais Pascoal António Joaquim a été réélu jeudi, à Addis-Abeba (Ethiopie), en tant que membre du Conseil consultatif de l'Union africaine sur la corruption (AUABC).
La candidature de Pascoal Joaquim a été soutenue par la Région Sud du continent africain.
Dans le processus électoral qui a également impliqué deux candidats du Botswana (Mophutholodi Molatudi et Érica Ndlovu) et de la Zambie (Yvonne Diakhate – pour la réélection), Pascoal António Joaquim a obtenu 45 voix pour, zéro contre et aucune abstention.
La réélection, effectuée lors de la 42ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine, représente la stratégie du gouvernement angolais pour l'inclusion du personnel national dans les différentes organisations régionales et internationales, en particulier dans l'Union africaine.
L'élection des membres du Conseil consultatif de l'Union africaine sur la corruption est basée sur les dispositions de la Convention de l'Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, adoptée en juillet 2003, ainsi que sur le Règlement intérieur du Conseil exécutif.
Au cours de ces élections, conformément aux modalités de mise en œuvre des Critères de représentation équitable des genres et de rotation géographique dans les organes et institutions de l'Union africaine, des membres des régions de l'Est, du Centre et de l'Ouest ont également été élus.
Au total, six membres du Conseil consultatif de l'Union africaine sur la corruption (AUABC) ont été élus et trois juges ont été nommés à la Cour administrative de l'Union africaine et un membre du Conseil des commissaires aux comptes de l'UA pour un mandat de deux ans.
Agé de 66 ans, dont 43 au ministère public, Pascoal António Joaquim est licencié en droit de l'Université Agostinho Neto, ayant suivi en 2000, en France, une formation en matière judiciaire.
Il a déjà été procureur général adjoint de la République et membre du Conseil supérieur de la magistrature du ministère public depuis 2003.
Pascoal António Joaquim est réélu au Conseil consultatif de l'UA sur la corruption à un moment où les autorités angolaises ont défini la lutte contre ce phénomène comme l'un de leurs principaux paris.
Le Conseil consultatif de l'UA sur la corruption est chargé, entre autres, de promouvoir et d'encourager les États membres à adopter et appliquer des mesures contre ce fléau, en vue de le prévenir, le détecter, le punir et l'éradiquer ainsi que les infractions connexes en Afrique.