Luanda - L'Angola, depuis le rétablissement de la paix en 2002, a mis en œuvre des programmes spécifiques pour la remise volontaire et la collecte coercitive des armes détenues par la population, a déclaré jeudi, à Vienne, en Autriche, la représentante de l'Angola auprès des Nations Unies et d'autres organisations internationales, Isabel Godinho.
La diplomate, qui intervenait à la 11ème session du Groupe de travail sur les armes à feu de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC), a également informé que dans le cadre des engagements assumés, il a été crée en 2027 l'Autorité nationale pour le contrôle des armes et désarmement (ANCAD).
La responsable a souligné que l'Exécutif angolais est également engagé dans la conformation de sa législation dans ce domaine et, par conséquent, le Code pénal angolais, approuvé en 2020, prévoit déjà des sanctions pour les conduites illicites caractérisées par la fabrication, le trafic, la détention et la modification d'armes et des munitions.
Outre les déclarations nationales, lors de la réunion qui a débuté mercredi et qui devrait se terminer aujourd'hui, des conférences techniques ont été organisées, par des entités internationales liées à la lutte contre la criminalité organisée, comme Interpol et la Task Force sur les armes à feu du Conseil de l'Europe.
Les communications visaient à présenter un tableau général des dangers causés par la fabrication et la circulation illicites d'armes à feu, ainsi qu'à recommander aux États membres la nécessité de faire des efforts pour créer des normes nationales et internationales susceptibles de criminaliser de telles pratiques.
Ils ont exprimé leur préoccupation face à la prolifération illégale des armes à feu et, étant donné qu'il s'agit d'un problème transnational qui touche tous les pays, ils ont convenu de la nécessité d'une approche globale et d'une coopération conjointe pour rendre plus efficace la lutte contre ce fléau.
VIC/BS