Luanda - La présidente de la Cour des comptes angolaise, Exalgina Gâmboa, a proposé, ce lundi, la création d'un système de communication efficace entre les institutions supérieures de vérification des comptes de la Communauté des pays de langue portugaise.
La proposition vise à intensifier la coopération technique, les échanges et la formation spécialisée entre les États membres de l'Organisation des institutions supérieures de contrôle de la Communauté des pays de langue portugaise (OISC-CPLP).
Il s’agit d’une association autonome et indépendante, créée pour favoriser le développement des institutions membres (cours des comptes) par des actions de contrôle et d'inspection de l'utilisation des ressources publiques.
S'exprimant à l'ouverture de la réunion technique sur la planification stratégique de l'OISC-CPLP, qui se déroule à Luanda jusqu'à jeudi (19), Exalgina Gâmboa a exprimé l'engagement de l'Angola à contribuer à l'amélioration de la vision stratégique de l'organisation.
Selon la juge présidente de la Cour des comptes, l'amélioration doit se matérialiser avec une plus grande cohésion, des avantages réciproques et à travers l'accomplissement des mandats.
A l'occasion, elle a défendu l'élaboration de programmes et d'actions globaux, adaptés à la réalité des Etats membres de l'organisation.
Pour la juge, les programmes d'action doivent inclure un système de contrôle des institutions supérieures de contrôle des comptes, la création d'un secrétariat exécutif, ainsi que des moyens humains et financiers.
La réunion technique de l'OISC-CPLP vise à préparer le plan stratégique 2023-2028 de l'organisation.
L'événement réunit des responsables du Secrétariat général de l'OISC-CPLP et des techniciens supérieurs des délégations de sept pays membres de l'organisation, à savoir l'Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Portugal, São Tomé et Principe et le Mozambique.