Luanda – Cinq cent cinq cas de crimes sexuels ont été enregistrés à travers tout le pays, au cours du premier trimestre de cette année (2022), soit 18 cas de moins par rapport à la période précédente, a annoncé, ce mercredi, le Ministère de l’intérieur (MINIT).
Selon le responsable du Bureau de la communication et information de ce ministère, Vasco da Gama, ces chiffres ont conduit l’institution à mener une série d’actions pour inverser la situation, à savoir la tenue des réunions avec les communautés, le dialogue avec les religieux, les étudiants, les autorités traditionnelles, les vendeurs, entre autres franges de la société.
S’adressant à l’ANGOP, le responsable a expliqué que dans 60 à 80% de cas, il existait un lien étroit entre l’agresseur et la victime, et de nombreux cas ont été commis au sein d’une même famille.
Selon lui, 90% des agresseurs ont été arrêtés et détenus. Cependant, il a fait appel à la dénonciation afin que les crimes de violence ou d’agression sexuelle contre les femmes et les enfants puissent être combattus de manière draconienne pour éradiquer ces pratiques.
En ce moment, a-t-il indiqué, les autorités sont très préoccupées par la hausse des cas de viol dans les provinces de Luanda avec 201 cas, Benguela (40), Malanje (37), Cuanza Norte (37), Huíla (26), Uíge (26).