Luanda - L'Angola a réaffirmé mercredi, à Genève, en Suisse, son engagement à assumer ses responsabilités en tant que membre du Comité exécutif du HCR (ExCom), ainsi que les recommandations du Forum mondial pour les réfugiés.
C'est ce qu'a exprimé la représentante permanente de l'Angola auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, Margarida Izata, lorsqu'elle intervenait lors du débat général de la 75ème session du Comité exécutif du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, qui se déroule jusqu'au 18 octobre, au Palais des Nations Unies, à Genève.
A l'occasion, la diplomate angolaise a réaffirmé l'engagement de l'Angola à tous les niveaux de cette agence onusienne.
Dans ce contexte, Margarida Izata a informé que l'Angola avait accordé 100 mille dollars, comme promis lors de la dernière session du Comité exécutif, dans le but de soutenir des projets en faveur des réfugiés et des apatrides à travers le monde.
En résumé, concernant la campagne intitulée "J'appartiens" liée à l'éradication des apatrides dans le monde, la diplomate a dit qu'elle avait eu un impact positif en Angola, car elle a accéléré le processus d'éradication de ce phénomène dans le pays.
Margarida Izata a justifié le succès en tenant compte des résultats obtenus et des bonnes pratiques, d'une part, ainsi que de l'actualisation des actions menées pour concrétiser les engagements repris en 2023, d'autre part.
A cette occasion, l'Angola a déclaré son soutien au HCR dans la mise en œuvre de « l'Alliance mondiale », un processus qui vise à mettre fin à l'apatridie, sachant qu'en substance, il a le même objectif que la campagne « J'appartiens ».
"Pour cette raison, l'Angola promet de se joindre à cette nouvelle initiative, car nous avons tous droit à la vie, à une patrie, à une identité et à un geste d'amour", a-t-elle déclaré.
La chef de la délégation angolaise à l'événement, Margarida Izata, a déclaré que l'Angola continue d'être un pays accueillant, garantissant la protection à plus de 52.596 citoyens étrangers de différentes nationalités, leur permettant d'accéder à tous les services de base et primaires, sur un pied d'égalité avec citoyens angolais.
Elle a également souligné qu'en 2023, l’Angola a lancé l'enregistrement général et l'attribution de documents d'identité, qui visent à garantir la pleine reconnaissance des droits des réfugiés.
Concernant l'intégration sur place, la diplomate angolaises a informé que le processus d'octroi de permis de séjour aux anciens réfugiés rwandais, libériens et sierra léonais, couverts par la clause de cessation du statut de réfugié, reste actif.
Elle a expliqué que les enregistrements susmentionnés sont effectués sur tout le territoire national et couvrent également les familles des réfugiés, en mettant l'accent sur leurs enfants nés en Angola, qui bénéficient d'un acte de naissance.
En ce qui concerne la Convention sur le statut des apatrides « 1954 » et la Convention pour la réduction des cas d'apatridie « 1961 », l'ambassadrice Margarida Izata a précisé que le gouvernement angolais continue d'élargir la base d'enregistrement de l'état civil des citoyens résidant en Angola et à l'étranger, en particulier dans les pays voisins, dans un processus inclusif et participatif.
Il a également précisé que pour l'Angola, la création de politiques visant à éradiquer les cas susceptibles d'apatridie continue d'être une priorité, dont l'évaluation a été réalisée par une Commission interministérielle, qui bénéficie de la collaboration utile du HCR.
La représentante permanente de l'Angola auprès du Bureau des Nations Unies à Genève a profité de l'occasion pour féliciter Filippo Grandi pour son engagement infatigable à la tête du HCR, un fait souligné dans le rapport présenté aux membres du Comité au début de l'événement.
Elle a exprimé l'alignement de l'Angola sur la déclaration faite par la République du Congo, au nom du Groupe africain.
Le Comité exécutif – ExCom se réunit chaque année à Genève pour examiner les activités de l'Organisation, notamment pour examiner et approuver les programmes et le budget de l'Agence, assurer la protection internationale et discuter d'une série d'autres questions liées au HCR et aux partenaires intergouvernementaux et non gouvernementaux, avec des partenaires spéciaux, l’accent est mis sur une plus grande mobilisation des ressources pour des actions croissantes en faveur des réfugiés dans le monde.
Le Comité exécutif du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (ExCom) est l'organe subsidiaire de l'Assemblée générale des Nations Unies qui est entré en activité le 1er janvier 1959.
ART/LUZ