Luanda - L'Angola a défendu ce vendredi, l'augmentation des partenariats économiques et entrepreneuriaux avec des avantages réciproques et équilibrés entre les membres de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).
La position angolaise a été exprimée par le ministre des Relations Extérieures, Téte António, à l'ouverture du Conseil des ministres de la CPLP qui se tient à Luanda.
Lors du forum, qui se déroule sous le slogan "Coopération économique dans la CPLP", Teté António a déclaré que l'échange vise à assurer un développement global et durable des marchés de chacun des États membres avec des effets positifs sur la qualité de vie de leurs populations respectives.
Le gouvernant a indiqué que l'Angola espère que ce modèle de coopération contribuera à la réalisation de l'Agenda 2063 de l'Union africaine et des objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU.
Il a évoqué la nécessité d'un échange communautaire multiforme et d'avantages réciproques dans la mise en œuvre des politiques sociales et macroéconomiques visant à promouvoir une plus grande égalité de chances.
De même, le ministre a aussi parlé de l'insertion des femmes dans la société, ainsi que l'augmentation de l'intervention des jeunes dans l'espace communautaire.
Tete António, également président par intérim du Conseil des ministres de la CPLP, a défendu la recherche de solutions communes sur la base du multilatéralisme dans un monde aux défis complexes tels que le terrorisme, l'extrémisme, le changement climatique et le COVID-19.
Il a réaffirmé l'engagement de l'Angola dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits en Afrique, contribuant à des solutions pacifiques qui favorisent la médiation et le dialogue politique, fondamentaux pour le développement de la démocratie et de l'État de droit sur le continent.
Il a rappelé l'initiative angolaise d'organiser le Sommet des hommes d'État africains sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels, qui a distingué le Président de la République avec le titre de « Champion de l'Union africaine pour la paix et la réconciliation».
Le ministre a fait allusion à une série de mesures déjà prises pour tirer parti de la coopération entre les membres de la communauté.