Dundo – La secrétaire d'État aux droits de l'homme, Ana Celeste, a réaffirmé dimanche, à Dundo (Lunda Norte), l'engagement de l'Exécutif à la création de politiques visant à sauvegarder les droits des réfugiés et des demandeurs d'asile, afin que cette frange se sente partie de la société angolaise.
Celeste a déclaré que l'Exécutif considère les droits humains comme un outil indispensable pour protéger la liberté et la dignité de tous les migrants, afin qu'ils deviennent des membres à part entière de la société angolaise.
« Dans notre pays, les réfugiés bénéficient des mêmes droits et de la même assistance de base que tout autre étranger en séjour régulier. Lorsqu'ils quittent leur pays d'origine pour des circonstances différentes et choisissent l'Angola, c'est parce qu'ils y trouvent la stabilité pour leur sécurité et leur survie », a-t-elle souligné.
Les données du HCR révèlent que l'Angola contrôle 56.297 réfugiés, dont 30.282 à Luanda, Lunda Norte avec 10.146, Moxico (3 135), Lunda Sul (1.315), Malanje (1. 067), Bengo (870), Cuanza Sul (221), Cuanza Norte (174), Zaire (139), Uíge (151), Bié (122), Cunene (98), Huambo (35) et Cabinda (5).
En mai 2017, l'Angola a enregistré le plus grand mouvement migratoire, lorsque plus de 35.000 citoyens de la République démocratique du Congo ont cherché refuge en Angola, dans la province de Lunda Norte, forçant le Gouvernement angolais à créer des conditions de base dans la colonie de Lóvua pour l’accueil.