Luanda - L'Angola établira prochainement un Conseil disciplinaire antidopage (CDA) à caractère "absolument indépendant", pour s'adapter aux normes requises par les réglementations internationales.
La création de cet organisme indépendant est une exigence de l'Agence mondiale antidopage (AMA), dans le cadre du projet de loi antidopage dans le sport approuvé ce lundi par les commissions spécialisées du Parlement.
Le diplôme, qui avait déjà été approuvé par le Parlement en mars 2024, est revenu à la « maison des lois » en raison d'un certain décalage entre ce qui était prévu dans la législation et ce qui était exigé dans la réglementation internationale.
Il s’agit d’un léger ajustement aux désalignements qui peuvent conduire à des sanctions internationales, notamment l’exclusion d’athlètes nationaux des compétitions internationales et l’interdiction d’accueillir des événements sportifs internationaux.
Selon le diplôme, il faut garantir au Conseil disciplinaire antidopage (CDA) son autonomie fonctionnelle, administrative et financière, ainsi que son caractère "absolument indépendant".
L'instance technico-juridique aura le pouvoir de statuer sur les infractions disciplinaires résultant de violations des règles antidopage, soit en première instance, soit en appel.
Selon le ministre de la Jeunesse et des Sports, Rui Falcão, l'AMA exige que la proposition de création du Conseil disciplinaire antidopage relève de la responsabilité du département ministériel qui supervise le sport.
Il a précisé qu'il ne s'agit pas d'un cas spécifique pour l'Angola, mais d'une réglementation égale pour tous les pays du monde qui font partie du cycle olympique.
DC/ART/LUZ