Luanda - L'Angola a salué lundi les efforts du Rwanda et de São Tomé et Principe pour appliquer l'Examen périodique universel (EPU), pour promouvoir un dialogue transparent sur le pouvoir des femmes et l'égalité des sexes.
La représentante de l'Angola auprès de l'Office des Nations Unies et d'autres organisations internationales à Genève, Margarida Izata, qui a pris la parole à la 37e session du groupe de travail de l'EPU, tenue par visioconférence, a également souligné l'action du Rwanda dans le cadre de l'amélioration et du bien-être social et social économique, à travers la lutte contre la corruption et ses impacts négatifs sur la réalisation des droits de l'homme.
Margarida Izata a déclaré que le gouvernement angolais saluait les efforts du Rwanda pour s'assurer que le processus préparatoire de son examen périodique soit participatif et transparent, pour la promotion et la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans son pays.
Selon la diplomate, l'Angola recommande au Rwanda de renforcer les mesures pour une application effective de la loi 43/2013 (qui permet aux femmes et aux filles d'hériter des terres et des propriétés de leurs parents, y compris dans les zones rurales), et d'accélérer la mise en œuvre du Plan d'action national pour éradiquer les apatrides.
Concernant São Tomé et Príncipe, Margarida Izata a saluer ce pays pour avoir parier sur des initiatives dédiées à la promotion, à la protection et à la réalisation des droits de l'homme, ainsi que sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) en faveur du bien-être du peuple de santoméen.
Selon Margarida Izata, on devrait soutenir les efforts des autorités de Sao Tomé dans ce domaine, dans un esprit constructif et coopératif.
Elle a également recommandé à São Tomé-et-Príncipe de renforcer la mise en œuvre des programmes d'éducation et de formation dans le domaine des droits de l'homme, aux trois niveaux de l'enseignement, d'adopter des mesures spécifiques visant à accroître la représentation des femmes aux postes de décision et de prolonger le délai pour l'enregistrement des naissances des enfants.
L'Angola considère que les observations et recommandations présentées par le Groupe de travail sur l'Examen périodique universel des Nations Unies sont «très utiles et constructives» et que ses suggestions contribuent au renforcement des mécanismes nationaux de promotion et de protection des droits de l'homme, dont beaucoup sont conformes au Plan national de développement 2018-2020.