Luanda - Le Club des hommes d'affaires France-Angola (CEFA) se transformera en chambre de commerce internationale, à partir de janvier 2025, a annoncé jeudi, à Luanda, le directeur exécutif de cette organisation, Emídio Fragoso.
Le responsable a fait cette déclaration lors de la cérémonie marquant la célébration du Beaujolais Nouveau, un événement annuel de lancement du premier vin issu de la récolte du Beaujolais, en France, qui a eu lieu dans la capitale angolaise.
Emidio Fragoso a indiqué que le processus de transition du CEFA à une chambre de commerce internationale France-Angola a commencé en novembre de l'année en cours, et il est prévu qu'au début de 2025, elles seront officiellement enregistrées en Angola et en France.
Pour lui, la transformation du CEFA en une chambre de commerce internationale renforcera les relations entre l'Angola et la France dans tous les secteurs, et il espère que les hommes d'affaires français viendront en Angola « pour investir dans les secteurs dont nous avons besoin et, inversement, les hommes d'affaires angolais iront développer leurs activités en France ».
L'ambassadrice de France en Angola, Sophie Aubert, présente à l'événement, a apprécié la transformation du CEFA en chambre de commerce internationale entre les deux pays.
La diplomate espère que la création de la chambre de commerce internationale France-Angola créera un environnement favorable à la coopération qui bénéficiera aux deux parties.
Elle a révélé que le chiffre d'affaires entre les deux pays en 2023 s'élevait à 2 milliards d'euros, dont 1,7 milliards d'euros d'exportations de l'Angola vers la France et 300 milliards d'euros d'exportations de la France vers l'Angola.
D'autre part, le président du conseil d'administration de Sonangol, Sebastião Gaspar Martins, estime que le commerce entre l'Angola et la France augmentera avec la création de la chambre de commerce internationale.
D’après lui, la chambre elle-même, en développant ses activités, contribuera à consolider les relations commerciales entre les deux pays.
De même, la directrice générale de VIPAERO, Claire Matondo, a souligné que l'idée de transformer le CEFA en chambre de commerce est de favoriser de plus en plus les relations entre les entreprises françaises et angolaises, créant des liens transversaux dans tous les secteurs de l'activité commerciale.
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