Paris - Le Président français Emmanuel Macron a admis jeudi à Paris que les relations de son pays avec l'Angola ont connu un « développement spectaculaire » dans divers domaines au cours des dernières années.
Selon le Chef de l'État français, les relations entre les deux pays ont fait des progrès significatifs depuis la première visite officielle du Président João Lourenço en France en 2018, peu après sa prise de fonction en 2017.
Emmanuel Macron s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue angolais, à l'issue d'une session d'entretiens officiels entre les délégations des deux pays dans le cadre de la visite d'État de 48 heures entamée par João Lourenço ce jeudi.
« Deux ans après ma visite à Luanda en mars 2003, et depuis votre première visite officielle en 2018, nous avons eu l'occasion d'assister à un développement spectaculaire de notre partenariat bilatéral dans divers domaines », a-t-il souligné.
Le Président français a précisé que le partenariat établi entre les deux pays avait permis des avancées considérables dans les domaines de l'espace, de l'agriculture, de la défense, de l'éducation, de la culture, de l'enseignement supérieur et de la santé humaine et animale, entre autres.
Pour renforcer les acquis, a-t-il poursuivi, la visite d'État du Président João marquera des étapes importantes dans le renforcement de la coopération bilatérale.
Il a souligné le fait que l'accord général de coopération qui unit les deux pays depuis 1982 a été renouvelé, en cette année où l'Angola célébrera le 50e anniversaire de son indépendance nationale, le 11 novembre.
Le Président Macron a rappelé que de nombreux autres instruments juridiques importants avaient été signés à l'occasion de la visite de João Lourenço afin de renforcer le partenariat bilatéral, notamment l'accord de financement d'un projet de préservation de la biodiversité et de promotion des zones protégées.
Entre autres objectifs, ce nouvel accord vise à sauvegarder et à préserver l'espèce de l'antilope noire géante, emblème national de l'Angola « extrêmement menacé », a-t-il dit.
Il a ajouté que les parties avaient également signé un protocole d'accord sur un projet d'irrigation d'un montant de 100 millions d'euros visant à garantir la sécurité alimentaire en Angola.
IZ/BS
