Luanda - Le ministre des Relations extérieures, Téte António, a défendu jeudi la "tolérance zéro" et la condamnation des actes qui violent les droits de l'homme, en vue de préserver la paix et le développement
"Il faudra adopter la tolérance zéro et condamner les actes de terrorisme, de xénophobie, de discrimination, ainsi que toutes les formes de violation des droits de l'homme", a déclaré le ministre.
Le chef de la diplomatie angolaise a tenu ces propos à l'ouverture de la session de formation du Réseau des médiateurs de justice de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), qui se déroule à Luanda.
Il s'agit d'une réunion qui procède également à une évaluation comparative des systèmes de traitement des dossiers du médiateur avec les différentes institutions chargées des droits de l'homme.
À cette occasion, le ministre Téte António a alerté les États membres de la CPLP sur la nécessité d'accorder une attention particulière à la lutte contre ces actes.
Selon le gouvernant, actuellement, il n'est pas possible de parler de développement et de paix sans la composante droits de l'homme.
Il a indiqué que c'est dans le cadre de cette trilogie que la République d'Angola a ratifié de nombreux instruments juridiques relatifs aux droits de l'homme.
Téte António a estimé qu'il était nécessaire que les États membres continuent à travailler ensemble pour réduire la fréquence des crimes humanitaires dans la CPLP.
Stratégique visant à former et valoriser les techniciens
Dans le même acte, la présidente du Réseau des médiateurs de la CPLP, Florbela Araújo, a déclaré que le plan stratégique de l'organisme comprend la valorisation et la qualification des techniciens.
La médiatrice angolaise a également estimé qu'investir dans la formation technique des employés de ces institutions est une priorité, car cela permet un meilleur service aux citoyens.
Pour Florbela Araújo "former des hommes et des femmes dans toutes les dimensions, c'est lever les présupposés du respect de la dignité de la personne humaine (...) pour la défense de ses droits légitimes"
D'une durée de deux jours, l'action de formation vise à favoriser la concertation et la coopération entre les membres de la CPLP, en vue de diffuser les droits humains au sein de la communauté.