New York - La République d'Angola a défendu, mardi, à New York, l'adoption d'une solution pacifique et durable à la situation au Sahara Occidental, capable de garantir le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
Selon une note de presse envoyée à l'ANGOP, la position a été exprimée par le premier secrétaire de la Mission permanente de l'Angola auprès des Nations Unies, Sayonara Mualubambo, lors de la réunion du Comité spécial pour la décolonisation sur l'état de mise en œuvre de la déclaration d'indépendance pour les pays et les peuples colonisés.
Selon le diplomate, la position de l'Angola découle des objectifs et des principes de l'Acte constitutif de l'Union africaine (UA) et des résolutions pertinentes de l'OUA/UA et de l'Assemblée générale des Nations Unies.
"Après 47 ans, le Sahara occidental reste le dernier territoire sans autodétermination en Afrique et un défi politique pour la communauté internationale", a-t-il souligné.
Le diplomate, qui s'exprimait au nom du représentant permanent, Francisco Ramos da Cruz, a déclaré que la résolution de ce conflit nécessite la mise en œuvre urgente et inconditionnelle de toutes les résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies, du Conseil de sécurité des Nations unies et des décisions du Union Africaine, dans le but d'organiser un référendum libre et équitable au Sahara Occidental, pour répondre aux aspirations et à la volonté du peuple sahraoui.
L'Angola encourage une coopération plus étroite entre l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, le haut représentant de l'UA pour le Sahara occidental, et l'ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, en vue de trouver une solution mutuellement acceptable et durable au conflit occidental sur la question du Sahara, interagissant avec toutes les parties prenantes, y compris le Conseil de sécurité de l'ONU, afin de réaliser le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
""Nous voudrions encourager le Comité à poursuivre sa coordination avec les États membres et les territoires non autonomes pour faire avancer l'agenda de la décolonisation", a-t-il souligné.
Il encourage le Comité à poursuivre sa coordination avec les États Membres et les territoires non autonomes pour faire avancer le programme de décolonisation.
La session reprise du Comité spécial sur la décolonisation a lieu du 12 au 23 du mois en cours.
Conformément à la résolution 1654 (XVI) de l'Assemblée générale, le Comité spécial sur la décolonisation, également connu sous le nom de C-24, a été chargé d'examiner l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux et de faire des suggestions et des recommandations sur la les progrès et l'extension de la mise en œuvre de la Déclaration.
Il existe actuellement 17 territoires non autonomes, notamment Anguilla, les Bermudes, Gibraltar, Guam, les îles Caïmans, les îles Falkland, les îles Turques et Caïques, les îles Vierges britanniques, les îles Vierges américaines, Monserrate, la Nouvelle-Calédonie, les îles Pitcain, la Polynésie française, Sahara occidental, Samoa américaines, Sainte-Hélène et Tokelau.