Luanda - L'Angola a défendu jeudi, à Port Louis, à Maurice, la relance du secteur agricole, la diversification de l'économie et la libre circulation des biens et des marchandises pour faciliter le commerce, le transport et les nouvelles technologies au sein de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC).
Selon le rapport national sur les progrès de la mise en œuvre des décisions de la 53ème Assemblée plénière du Forum parlementaire de la SADC, présenté par le député Pedro Sebastião, les États membres devraient se concentrer sur la situation de la sécurité alimentaire, ainsi que sur la fourniture de ressources budgétaires et de moyens de subsistance équitables pour atténuer la pauvreté et la vulnérabilité.
Mercredi, au premier jour de la 54ème Assemblée plénière du FP-SADC, la présidente de l'Assemblée nationale d’Angola, Carolina Cerqueira, a appelé à une coopération accrue entre les États, pour atténuer l'impact du changement climatique et ses effets sur les pays pauvres.
Carolina Cerqueira a souligné, à l'occasion, qu'on ne peut pas oublier, dans cette tâche ardue, les pays insulaires qui sont confrontés à des difficultés spécifiques, comme l'isolement géographique et ses conséquences structurelles, avec l'impact direct du changement climatique résultant des tsunamis, tremblements de terre, inondations et d'autres calamités naturelles.
La présidente du Parlement angolais a appelé à réfléchir sur le principe de coopération entre les pays de la région, qui exige l'engagement de toutes les parties concernées à adopter des mesures législatives intégrées qui préviennent les calamités résultant du changement climatique, atténuent leur impact et contribuent au redressement de la région et un développement durable.
Le Forum parlementaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (PF SADC) a été créé en 1997 conformément à l'article 9 (2) du Traité de la SADC en tant qu'institution autonome de la région.
Il s'agit d'un organe interparlementaire régional composé de 15 parlements, représentant plus de 3 500 parlementaires de la région de l'Afrique australe. VM/LUZ