Addis-Abeba - L'Angola aura la responsabilité de faire avancer l'agenda 2063 de l'Union africaine (UA) et de s'adapter à d'autres dynamiques endogènes du continent, à partir de samedi prochain, lorsqu'il assumera la présidence tournante de l'organisation.
Le président de la République, João Lourenço, dirigera l'UA jusqu'en février 2026, en se concentrant sur des questions telles que la paix et la sécurité, le développement économique, le chômage, la sécurité alimentaire, le changement climatique, entre autres défis, notamment comment représenter le continent africain dans le monde.
Selon le ministre des Relations Extérieures, Téte António, le pays aura également des responsabilités envers les partenaires du continent dans le monde, notamment des partenariats stratégiques avec plusieurs pays et organisations internationales.
S'exprimant à la fin de la réunion du Conseil exécutif de l'Union africaine, tenue mercredi et jeudi, Téte António a déclaré que la réunion préparait le Sommet des chefs d'État et de gouvernement à faciliter les travaux de l'événement qui renouvellera la Commission de l'UA.
«Ce jeudi, la première tâche, après avoir analysé le rapport présenté par le comité des ambassadeurs, a été d'élire les commissaires et les membres d'autres organes importants », a-t-il souligné.
La réunion a également examiné les rapports stratégiques de certains organes, dont celui des ministres des Finances, sous la responsabilité de l'Angola, avec Vera Daves comme présidente du comité.
La secrétaire d'État aux Relations Extérieures, Esmeralda Mendonça, a été chargée de présenter le rapport, qui a été adopté à l'unanimité, selon la ministre.
Il a ajouté que le pays a également présenté un rapport sur la Biennale de Luanda, prévue cette année, dans le cadre de la promotion d'une culture de paix sur le continent.
Toujours sur le processus électoral, il a dit que le grand intérêt pour l'Angola était l'élection du juriste Graciano Domingos au Comité Consultatif de l'Union Africaine sur la Corruption, ayant obtenu 48 voix, le nombre le plus élevé des candidats.
Il a souligné que le président et le vice-président de la Commission de l'UA seront élus lors d'une session qui sera présidée par João Lourenço, déjà en sa qualité de leader de l'organisation continentale.
Djibouti, le Kenya et Madagascar sont en compétition pour la présidence de la commission, pour remplacer le Tchad, qui dirige l'instance depuis sept ans, avec Moussa Faki.
Le vice-président sera élu parmi l'Algérie, le Maroc ou l'Égypte.
Après cet acte, a-t-il poursuivi, les chefs d'État se réuniront à huis clos, au cours de laquelle le président João Lourenço présentera ses rapports en tant que champion de la paix et de la réconciliation en Afrique, ainsi que médiateur dans le conflit entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC).
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