Luanda - L'Angola assume mercredi la présidence tournante du Forum des Inspecteurs Généraux d'État Africains (FIGE), pour une période de deux ans.
L'événement aura lieu lors de la IXe Assemblée générale du FIGE, qui culminera avec le Colloque international de cette organisation, qui aura lieu du 22 au 24 octobre, dans la capitale du pays, sous le thème « La lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent, enquête, répression et coopération ».
S'adressant à la presse, mardi, en marge de la réunion d'experts du FIGE, qui précède le colloque de l'organisation, l'inspecteur adjoint de l'Inspection générale de l'administration de l'État (IGAE), Venceslau Cajongo, a souligné que l'Angola occupe actuellement le poste de vice-président de ce Forum, une plateforme d'inspections générales au niveau des pays africains et des institutions similaires.
Il a ajouté que le leadership de l'Angola se produit à un moment où le Président de la République, João Lourenço, présidera l'Union africaine (UA), à partir de 2025, un moment où « nous pourrons profiter, réconcilier et compléter certaines actions de travail".
Concernant le colloque, il a indiqué que des inspecteurs généraux africains et des experts de l'Union européenne et de la Banque mondiale devraient y participer.
Il a souligné que l'événement réunira des techniciens de l'IGAE, du Bureau du Procureur Général de la République (PGR) et de l'Unité d'Information Financière (UIF), en tenant compte des engagements pris par l'Exécutif angolais, dans le cadre de la mise en œuvre des conventions des Nations Unies sur la lutte contre la corruption et l'approbation récente de la Stratégie nationale de prévention et de répression de la corruption.
Le FIGE est une plateforme créée en 2006, à Djibouti, dans le but de renforcer les échanges et la coopération entre les États africains en matière de contrôle administratif interne.
L'objectif social de l'institution internationale est également de garantir la normalisation des procédures d'inspection des plus hautes instances de contrôle interne du continent, et l'Angola en est membre depuis 2009.
Avec l'arrivée prochaine de la présidence tournante du FIGE, l'Inspection de l'Administration de l'État devrait profiter de l'occasion pour réaffirmer la position du pays face aux défis de la répression de divers délits, en mettant l'accent sur la corruption et le blanchiment d'argent, questions largement abordées par l'institution.
L'inspecteur a déclaré qu'après avoir pris ses fonctions à la présidence tournante du FIGE, l'Angola sera confronté au défi de renforcer la coopération et les échanges entre les Etats et entre les institutions adverses, pour assurer le contrôle administratif interne des pays.
Il a souligné qu'un autre défi est l'expansion des pays membres, car tous les pays africains doivent adhérer à cette plateforme de coopération, combinée à cela la standardisation des procédures d'inspection.
D'autre part, le président sortant du FIGE, inspecteur général du Congo Brazzaville, Greman Kiamba, a remercié l'organisation et le Président de l'Angola, João Lourenço, d'avoir accepté d'accueillir la réunion et le Colloque international, avec la participation d'experts et de partenaires venus de différents horizons.
Il a précisé que tout au long de son mandat, une attention a été portée à la promotion de la culture de performance des institutions membres.
"Cette recherche de performance passe nécessairement par une bonne organisation interne, mais aussi et surtout par le renforcement des capacités opérationnelles des personnels", a-t-il précisé.
La réunion du comité directeur a pour objectif de préparer les documents qui seront soumis à l'Assemblée générale.
20 pays et 26 institutions similaires en matière de contrôle interne font partie du FIGE.
FMA/ART/SB