Luanda – La capitale angolaise accueille depuis ce jeudi (16), le 1er Congrès international sur le Droit de la famille en Angola, promu par le noyau angolais de l'Institut brésilien de droit de la famille.
L'événement, auquel participent plus de 270 congressistes, 18 intervenants, parmi lesquels des Angolais et des Brésiliens, et huit modérateurs, vise à promouvoir le débat sur le Droit de la famille et à apporter une vision comparative avec d'autres systèmes juridiques, en particulier celui du Brésil.
D'une durée de deux jours, la cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence de la Première Dame de la République, Ana Dias Lourenço, des magistrats judiciaires et du ministère public.
Au cours de cet événement, les participants aborderont des questions liées à la formation et à la protection juridique des familles, à la coutume comme source du droit de la famille et à la réforme du Code angolais de la famille.
Selon l'organisation, il s'agit du premier congrès dans le panorama juridique angolais, spécialement en matière de droit de la famille.
A l'occasion, le professeur José Van-Dúnem, qui a abordé le thème "un regard sociologique sur la dynamique familiale dans le cas de l'Angola", a demandé aux experts d'effectuer des études approfondies sur le sujet.
Le professeur a également attiré l'attention sur les fonctionnaires pour qu'ils comprennent que le rôle de l'État est fondamental, car la famille ne peut être considérée comme le moteur de la société s'il n'y a pas de stabilité sociale.
"Il faut que toute la société angolaise fasse un effort pour retrouver les valeurs dégradées, afin de maintenir la cohésion familiale", a-t-il souligné.
Le président du noyau angolais de l'Institut brésilien de Droit de la famille, Arlindo Castro, a fait appel à une réflexion profonde sur les familles au sein de la société, afin qu'elles puissent trouver plus d'amour et de tranquillité.
Arlindo Castro a dit que la tenue de cet événement servira à échanger des expériences en vue d'améliorer la vie des familles.
Durant deux jours, les participants aborderont également des questions telles que « L'enregistrement des naissances comme droit fondamental », « la médiation et les pratiques collaboratives dans la résolution des conflits familiaux », ainsi que « la médiation et la conciliation familiale », entre autres thèmes.
FMA/VIC/DF/SB