Luanda - L'Angola accueille, ce mardi, le Sommet des chefs d'État et de gouvernement des différentes régions politiques et économiques d'Afrique, visant à coordonner les efforts pour la paix du continent, en particulier en République démocratique du Congo (RDC).
La réunion interrégionale s'inscrit dans le cadre des délibérations du XIe Sommet extraordinaire des Chefs d'État de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL) qui s'est tenu le 3 juin, à Luanda, à l'initiative du Président de l’Angola, João Lourenco.
Entre autres, le mini-sommet de Luanda a jugé urgent d’œuvrer en collaboration avec l'Union africaine et l'ONU pour améliorer la coordination et l'opérationnalisation du mécanisme de surveillance de la mise en œuvre du cessez-le-feu et du retrait du M23 des territoires occupés en RDC.
La réunion de ce mardi a été précédée d'une rencontre des ministres des pays de la CIRGL et les Communautés de l'Afrique de l'Est, de l'Economie des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) et du Développement de l'Afrique Australe (SADC).
A l'ouverture de l'événement, le ministre Téte António a déclaré que ce sommet vise à harmoniser les engagements régionaux, afin d'éviter la duplication des efforts et d'optimiser les initiatives et les ressources.
Le ministre Téte António a réitéré l'engagement de l'Angola à continuer à soutenir les efforts de paix dans la région, en favorisant la résolution pacifique et négociée du conflit.
Téte António a souligné que l'Angola, en tant que président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), en tant que champion de la paix et de la réconciliation de l'Union africaine et en tant que médiateur, a mené une série d'initiatives visant à apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda.
Les initiatives susmentionnées, a-t-il ajouté, ont abouti, entre autres, à l'adoption de la Feuille de route de Luanda et du Plan d'action conjoint pour la résolution de la crise sécuritaire à l'Est de la RDC et la normalisation des relations entre la RDC et le Rwanda, qui devait être mis en œuvre, mais qui manque encore d'élan.
Plusieurs chefs d'État et de gouvernement et/ou leurs représentants sont attendus au sommet de mardi. JFS/OHA/LUZ